À propos de notre odorat
Nous avons cinq sens : la vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat. Ce dernier est-il le moins important ? Wikipédia le commente ainsi : «L’olfaction ou l’odorat est le sens qui permet d’analyser les substances chimiques volatiles (odeurs) présentes dans l’air. Ce sens est moins utilisé chez l’être humain que chez de nombreux mammifères pour lesquels il est prépondérant. Néanmoins, l’odeur personnelle semble encore jouer un ou plusieurs rôles chez l’humain en terme de communication non verbale, à plusieurs âges de la vie, avec des nuances notamment selon le sexe (Homme/Femme), selon l’âge ou selon les contextes socio-culturels».
Le système olfactif du foetus se développe entre la onzième et la quinzième semaines de gestation et permet à celui-ci de sentir pendant sa présence utérine. À trois jour de vie, le nouveau-né réagit à l’odeur de sa mère et à celle de son lait, même en présence de d’autres mères allaitantes.
Wikipédia rapporte que «la plupart des études ayant comparé les capacités olfactives des hommes et des femmes ont conclu que les femmes sont plus douées que les hommes pour détecter les odeurs, les identifier, les discriminer et les mémoriser» (www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2693767/).
Nous percevons les substances odorantes par la voie directe ou flairage. C’est la perception olfactive orthonasale ou l’odorat du nez. Nous percevons aussi par la voie rétronasale. C’est la perception olfactive rétronasale ou l’odorat de la bouche. La muqueuse olfactive occupe 10 % de la surface de la cavité nasale et héberge des neurones olfactifs directement connectés à la zone corticale préfrontale du cerveau.
Contrairement à ce qui était véhiculé, l’odorat humain peut percevoir non pas 10 000 odeurs différentes mais plus d’un milliard. (C. Bushdid, Science, 21 mars 2014). Parmi les informations reçues se trouvent l’intensité et la qualité.
«La perte de l’odorat est appelée anosmie, sa diminution substantielle est appelée hyposmie» (Wikipédia). L’anosmie peut survenir suite à un traumatisme crânien, à certaines intoxications (plomb), à des polypes dans le nez, à la rhinite aiguë (rhume) ou à une déficience en zinc.
Elle peut être d’origine génétique ou congénitale ou secondaire à certains médicaments (www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0248866300002538). Enfin, 20 % des personnes de plus de 65 ans souffrent d’un déficit sévère de l’odorat. Ces aînés ont cinq fois plus de risque de développer la maladie de Parkinson dans les dix ans que ceux dont l’odorat est intact. Mentionnons cependant que cette maladie ne touche que 1 % de la population de cet âge.
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Billet # 181