La vitamine C
La vitamine C est un sujet à l’ordre du jour. En avril dernier, l’Assemblée nationale du Québec a décidé qu’elle n’étudierait pas la troisième pétition sur la vitamine C et le cancer. Quelles sont les doses quotidiennes idéales pour les sédentaires et les sportifs ? Quelles sont les indications pour des hautes doses de vitamine C par voie intraveineuse ?
L’homme ne synthétise plus la vitamine C comme le macaque, le singe vert d’Afrique, le cochon d’Inde et certaines chauves-souris parce qu’un gène est devenu non fonctionnel. Il doit donc, par nécessité, en consommer dans son alimentation.
Selon les autorités de la santé, l’humain nécessite quotidiennement entre 90 et 110 mg par jour. Ce niveau permet de prévenir la carence sévère soit le scorbut. Cette maladie se caractérise par des saignements des gencives, de la fatigue, des dents déchaussées puis la mort.
Aux États-Unis, dans l’université de l’Oregon, se trouve l’institut Linus Pauling. Il est financé par le ministère de la santé américain. Il est donc libre de toutes contraintes et étudie les micronutriments et particulièrement la vitamine C. Son directeur est le Pr Balz Frei, professeur de nutrition, de toxicologie moléculaire, de biochimie et de médecine. L’institut considère que la dose optimale de vitamine C pour l’homme sédentaire est d’au moins 400 mg par jour (B. Frei, Critical Review in Food Science and Nutrition, 2012).
«À cette dose, les chercheurs de l’institut Linus Pauling estiment qu’on obtient des effets bénéfiques très importants sur la résistance aux stress, la prévention et le traitement de l’hypertension artérielle, la santé des vaisseaux sanguins et des artères et dans la prévention des cancers» (Julien Venesson, journaliste scientifique en nutrition, santé et sport, 29 mars 2014).
Celui-ci ajoute : «Je déconseille aux personnes en bonne santé de prendre plus de 500 mg par jour pour les sédentaires et 1 000 mg par jour pour les sportifs d’endurance ou de force» (ibid.). Il suggère aussi une dose semblable aux sportifs pour les fumeurs car le tabac augmente les besoins en vitamine C.
En date du 5 septembre 2019, 63 172 études sur la vitamine C étaient recensées sur le site internet Pubmed. Plus de 1 600 concernent les hautes doses. 900 ont été faites en double aveugle contre placebo. Les hautes doses ne sont pas efficaces pour traiter le cancer, pour prévenir le rhume ou pour nous faire rajeunir.
Cependant, l’Institut du Cancer Américain (NCS) reconnaît que la vitamine C intraveineuse agit sur la fatigue des patients cancéreux sous chimiothérapie et radiothérapie. De plus Paul Marik, médecin américain, a montré que la vitamine C intraveineuse agissait dans la septicémie. Cette année, l’université de Sherbrooke a reçu une subvention de 2.8 millions $ pour une étude sur la vitamine C injectable dans le choc septique.
Il est possible d’avoir de la vitamine C intraveineuse dans des cliniques de l’Ontario et des États-Unis et dans quelques CLSC du Québec. Tel que rapporté par Thomas Levy dans le livre La panacée Originelle, la clinique Riordan aux États-Unis a pratiqué, depuis plus de 40 ans, plus de 100 000 perfusions de vitamine C sans aucun effet secondaire.
«Le directeur de la clinique Riordan, Ron Hunninghake la recommande comme solution d’accompagnement du traitement du cancer. Voici ce qu’il en dit. Selon lui, la vitamine C :
- Aide à réduire la fatigue.
- Facilite la détoxification (nettoyage des cellules cancéreuses mortes).
- Encourage l’immunité cellulaire pour éviter les infections secondaires.
- Stimule la formation du collagène.
- Inhibe les hyaluronidases, ce qu’il associe à un effet positif sur les métastases.
- Soutient le fonctionnement des mitochondries.
- Peut être un allié pour les patients qui subissent des chimiothérapies et des radiothérapies (les “rayons”).
Peut être proposée comme solution d’accompagnement dans le traitement des maladies graves telles que le cancer» (Philippe Rivière, arc-en-ciel-or.over-blog.com > 2019/10 > question-d-une-lectrice-la-vitamine-c-soigne-t-elle-le-cancer-?).
Billet # 222