La consommation humaine de viande rouge diminue d’années en années. Et cela, pour diverses raisons. Mentionnons que la viande rouge comprend la viande de boeuf, de veau, d’agneau, de porc, de canard, d’oie, de lapin, de cheval ainsi que les abats. Les viandes rouges transformées englobent la charcuterie, les viandes fumées, séchées ou salées ou contenant des agents de conservation (nitrites).

Le Fonds mondial de recherche contre le cancer recommande une consommation de viande rouge de 500 g (18 oz) ou moins par semaine. La Société canadienne du cancer préconise 300 g, soit trois repas de 3 oz par semaine.

Pourquoi ? Parce que consommer 100 g de viande rouge par jour augmente le risque du cancer colorectal de 29 %. Mais le risque s’accentue aussi pour les cancer de l’oesophage, du pancréas, des poumons, de l’estomac, de l’endomètre et de la prostate. Manger 50 g de viande transformée par jour accentue le risque de cancer de 20 %.

Surconsommer de la viande rouge accroît le risque de développer un diabète de type 2. Chez la femme de corpulence normale, le risque s’amplifie de 96 %. De plus, la surconsommation élève le risque de maladies cardiovasculaires.

Nos besoins en fer sont comblés avec trois portions de viande rouge par semaine. Du fer est aussi présent dans les poissons et les légumineuses. Nous pouvons remplacer la viande rouge par de la volaille, du poisson, des légumineuses ou des produits céréaliers (riz, couscous, boulgour, pâtes…). La sensation de satiété sera ainsi préservée.

Pour prévenir la formation de composés cancérogènes (amines hétérocycliques, hydrocarbures aromatiques polycycliques, benzopyrènes) à forte température ( grill, friteuse, poêle, barbecue) :

• bien enlever le gras
• faire mariner la viande dans du jus de citron, du vinaigre balsamique ou du vin rouge, mais pas dans l’huile
• limiter la température du feu, se servir du gril plus haut ou employer la feuille réutilisable Cookina.

Manger moins de viande est aussi bénéfique pour l’environnement. Le bétail compte pour 14.5 % des émissions totales de gaz à effet de serre. L’élevage est aussi un facteur de déforestation. Enfin, il consomme une grande quantité d’eau potable.

Billet # 265