L’allergie est un phénomène d’exagération pathologique de la réponse immunitaire, en particulier la réaction inflammatoire, face à un antigène généralement étranger à l’organisme- on parle plus précisément d’allergène dans le cas de l’allergie. (Wikipédia)

Dans les pays industrialisés de l’hémisphère nord, 10% de la population était atteint d’allergies en 1980, 30% en 1999 et 50% le sera en 2025. Nous parlons d’eczéma, d’urticaire, de rhinite allergique, d’asthme, d’allergies alimentaires, de choc anaphylactique et de l’oedème de Quinke.

Les organes affectés sont le nez, les sinus, les yeux, le système respiratoire, les oreilles, la peau et le système digestif. Au Québec, selon un rapport de l’Institut national de santé publique du Québec, tous les types d’allergies ont connu une hausse importante de 1987 à 1998. La prévalence de la rhinite allergique est passée de 6% à 9.4%, l’asthme de 2.3% à 5%, et les autres allergies de 6.5% à 10.3%. (Passeportsante.net)

Plusieurs facteurs de risques existent. Les enfants ont un risque d’asthme augmenté s’ils sont exposés à la fumée secondaire durant la petite enfance ou si leur mère a fumé pendant la grossesse. La pollution atmosphérique aggrave l’asthme et la rhinite allergique en plus d’être un facteur de risque. Les changements climatiques et le réchauffement majorent la production de pollen par les arbres et les plantes.

L’immunité se bâtit graduellement et devient optimale après 200 épisodes infectieux; il est maintenant prouvé que les antibiotiques et une hygiène excessive retardent cette immunité. (Gabriel Combris) Les allergies sont moins répandues chez les humains exposés aux animaux domestiques et chez les enfants grandissant dans une ferme ou dans une crèche.

Les allergènes de la poussière de maison durant la première année de vie diminue le risque. L’exposition aux microbes durant les premières années de vie enrichit le microbiote intestinal; plus il est diversifié, plus le corps est résistant aux allergies. L’allaitement maternel l’enrichit de bifidobactéries, protection contre les allergies.

Une prise de vitamine D durant l’hiver empêche la montée d’immunoglobulines E spécifiques d’allergènes en saison d’allergies. Les probiotiques fournissant des bifidobactéries et des lactobacilles ont un effet anti-allergène. Le zinc est le minéral le plus important pour le système immunitaire et un déficit même léger peut avoir un impact sur les mécanismes impliqués dans les allergies. (Gabriel Combris)

Une alimentation riche en fruits et légumes nous éloigne de la sensibilité aux allergies car ils sont une source importante d’antioxydants ( vitamine C, vitamine E, caroténoïdes et sélénium). Une consommation accrue d’acides gras oméga-3 ( poissons gras, noix de Grenoble, graines de lin, graines de chia…) améliore notre rapport oméga-3/oméga-6 ce qui nous protège des maladies cardiovasculaires, des allergies et des maladies inflammatoires.

Certaines substances naturelles (la nigelle, la quercétine et la spiruline) diminuent les réactions allergiques. En phytothérapie, l’ortie est anti-inflammatoire; la sauge, l’origan, la sarriette et le basilic possèdent l’acide rosmarinique qui est un antioxydant.

En aromathérapie, l’huile essentielle d’estragon est la plus efficace; on l’emploie, avec précaution, inhalée ou diluée et appliquée sur les ailes du nez et les sinus (Gabriel Combris). Les huiles essentielles de matricaire, de lavande officinale, de géranium et d’eucalyptus citronné ont un effet  anti-acarien.

En oligothérapie, les oligo-éléments agissent sur le terrain plutôt que sur les symptômes; une combinaison efficace est le manganèse et le manganèse-cuivre en alternance les jours de semaine et le soufre le dimanche (Gabriel Combris).

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Billet # 98