Jonathan Livingston le Goéland fût un modèle. Nous en avons maintenant un autre, en Estrie et au Québec: Jeen Kirwen.

Premier volet: Jeen Kirwen, le grand chêne. C’est la première impression de l’énergie dégagée: un tronc fort et droit, un feuillage étendu et persistant et un secret dans ses racines. Sa mère avait une racine, son père deux, Jeen cinq qui plongent jusqu’au centre de la terre et lui confèrent un formidable ampérage dans son grand omentum.

Deuxième volet: Jeen Kirwen, le petit drône d’amour. Il vole et virevolte avec élégance grâce à ses quatre hélices: l’hélice de la sollicitude qui, la majorité du temps, n’est pas dans le souci. L’hélice de la gratitude qui, la majorité du temps, rend grâce, remercie et apprécie. L’hélice de la compassion qui, la majorité du temps, n’est pas dans la sympathie ou l’empathie. L’hélice du pardon qui, la majorité du temps, pardonne dans son coeur, dans sa tête, dans ses tripes et oublie vraiment.

Troisième volet: Jeen Kirwen, la mère. Elle est la mère de Rahm, Arjuna, Christian, Alexandra, de multiples mères, pères et bébés. La mère en birth et rebirth.

Jeen Kirwen, 70 ans, prend sa retraite. Non! Elle change de rythme et de contexte. Son arbre de vie est toujours en développement.

Jeen Kirwen, le grand chêne, le petit drône d’amour, la mère de toutes les mères. ( jeen.kirwen@live.ca )

Francine Brouillette

Serge Thérien

Billet # 5