Le brocoli, ce mal aimé
Le brocoli est vraiment un super-aliment. Même s’il est composé à 92 % d’eau, il contient beaucoup de fibres, de minéraux, de vitamines et de composés antioxydants. Il a du potentiel anti-inflammatoire, protège contre les cancers et les maladies cardiovasculaires et nous aide pour notre peau et nos muscles.
«Le brocoli est une variété de chou originaire du sud de l’Italie. Il fut sélectionné par les Romains à partir du chou sauvage. Ceux-ci l’appréciaient beaucoup et la cuisine italienne l’utilise beaucoup. Il fut introduit en France par Catherine de Médicis» (Wikipédia). Ce n’est vraiment qu’au siècle dernier que sa consommation a explosé avec la reconnaissance de ses qualités nutritionnelles.
Le brocoli fait partie de la famille des crucifères comme le kale, le chou-fleur, le chou de Bruxelles, le chou-rave, le rutabaga, le navet, le chou-vert… «Le brocoli constitue une excellente source de vitamine C et K et une bonne source de vitamine A, B2, B5, B6, B9, E, de cuivre, de fer, de magnésium, de manganèse, de phosphore et de potassium» (passeportsante.net).
«Lorsque l’on croque les brocolis, les glucosinolates sont transformés par l’enzyme myrosinase en isothiocyanates- dont le sulforaphane. Les isothiocyanates sont surtout connus pour leurs effets anti-toxiques et antioxydants : ils inhibent des enzymes qui peuvent transformer des composés de l’alimentation en substances toxiques et cancérigènes et dans le même temps, stimulent des enzymes chargés de neutraliser et éliminer ces substances (avec à la clé un effet antioxydant» (lanutrition.fr, Juliette Pouyat, 29 mai 2018).
Il est préférable de manger le brocoli cru. S’il est cuit, l’idéal est la cuisson vapeur pour un maximum de quatre minutes. Pour multiplier presque par trois la présence de sulforaphane, «laissez reposer les morceau de brocoli finement découpés avant la cuisson, idéalement pendant 90 minutes, sinon au moins 30 minutes» (lanutrition.fr, Marie-Charlotte Rivet Bonjean, 29 mai 2018).
«Il est difficile pour un enfant d’apprécier les brocolis à la première bouchée. Ce nouvel aspect et ces nouvelles saveurs le perturbent…Le jour où vous envisagez de faire de la purée, oubliez la simple purée de pommes de terre : faites une purée de pommes de terre aux brocolis. L’association des deux goûts rendra acceptable l’ensemble et l’enfant associera inconsciemment une image positive à ce nouveau légume qu’il sera plus à même de manger seul avec le temps» (lanutrition.fr, test test, 29 mai 2018).
Le brocoli en particulier et les légumes crucifères en général diminue le risque de cancers du sein, de la prostate, du côlon et du foie. Le brocoli nous protège contre la stéatose hépatique non alcoolique (foie gras). Le sulforaphane issu de brocolis, chez des jeunes atteints d’un trouble du spectre de l’autisme, améliore certains troubles du comportement (léthargie, irritabilité, hyperactivité, communication et motivation).
Ce même sulforaphane empêche la dégradation du cartilage (arthrose). Il agit contre les effets délétères du stress oxydant dans l’intestin. Le brocoli améliore le transit intestinal et prévient la constipation. Il travaille contre les maladies cardiovasculaires (cholestérol) et les crampes musculaires des sportifs (potassium et vitamines B). Il nous donne une belle peau (vitamines).
«Le brocoli, ce légume crucifère de la famille des choux n’est pas toujours très apprécié… Et pourtant, bien cuisiné, il peut se révéler goûteux et surtout plein de bienfaits pour le corps et la santé» (passeportsante.net). Réfléchissons, méditons, partageons la santecorazon.quebec.
Billet # 195