Le cancer : connaître pour prévenir
Chaque jour nous produisons des cellules tumorales. Mais notre système immunitaire veille au grain et les éliminent avant qu’elles évoluent pour se transformer en cancer. Mais cinq facteurs peuvent nuire à son efficience. Ce sont l’âge, l’environnement, l’hygiène de vie, le patrimoine génétique et l’alimentation.
Nos défenses naturelles comprennent les anticorps, les globules blancs, les cellules NK (natural killers) et l’apoptose. «L’apoptose est le processus par lequel des cellules déclenchent leur autodestruction en réponse à un signal» (Wikipédia).
L’âge est le premier facteur qui diminue l’efficacité de notre système immunitaire. Plus nous agissons pour augmenter la télomérase dans nos cellules plus notre âge biologique s’éloigne de notre âge chronologique. Ceci nous permet de conserver nos habiletés pour nous défendre.
L’environnement est le deuxième facteur important. La santé est un état de bien-être, de force, d’équilibre et d’harmonie. Dans nos milieux de vie, il est essentiel d’éviter le plus possible les poisons comme les pesticides, les perturbateurs endocriniens, les métaux lourds, les champs électromagnétiques et les médicaments toxiques.
Le troisième facteur est l’hygiène de vie. Cela comprend un sommeil de qualité d’environ huit heures par nuit, des activités physiques hebdomadaires, si possible en zones boisées, pour une période d’au moins deux heures et demie et des relations sociales riches (couple, famille, amis, travail, loisirs et quartier).
Le facteur suivant est la génétique, à la fois par le patrimoine (mutations des gènes) et par les modifications épigénétiques. Celles-ci régissent la façon dont l’information génétique est lue et utilisée par la cellule. «[Elles] sont dynamiques et… réversibles. Elles constituent donc des cibles thérapeutiques prometteuses, et plusieurs médicaments visant l’épigénome dans le cancer sont déjà en essai clinique» (Marine Corniau, Québec Science, 30 mars 2019).
Le dernier facteur est l’alimentation. Rodolphe Bacquet, dans La lettre alternatif bien-être du 2 octobre 2019 nous fait part des cinq nourritures préférées du cancer. D’abord, le glucose ou les sucres rapides (sucre blanc, gâteaux, céréales, biscuits, boissons type soda) parce que les cellules cancéreuses «en consomment 20 fois plus que des cellules normales» (ibid.).
Puis les graisses saturées (huile de palme, fromage, beurre) prises en grande quantité, s’accumulent dans le tissu adipeux et réduisent l’apport en oxygène. La viande rouge, particulièrement la charcuterie est une autre nourriture. Sa consommation fréquente est à proscrire.
Ensuite, les aliments ultra-transformés favorisent le cancer car ils cachent du sucre en abondance, du sel en excès et de nombreux additifs qui agissent souvent comme des perturbateurs endocriniens. Enfin, les fritures (chips, frites) renferment de l’acrylamide, substance maintenant prouvée comme très cancérigène ( M. Zhivagui, Genome Research, 7 mars 2019).
«Je peux vous rappeler que l’écrasante majorité des aliments de nature végétale, thé vert, curcuma, légumes crucifères (choux, brocoli, etc.), alliacés (oignons, poireaux, ail…), algues, champignons… sont anticancer» (Rodolphe Bacquet, ibid.).
Billet # 219