L’incontinence urinaire
«L’incontinence urinaire se définit par une perte accidentelle ou involontaire d’urine par l’urètre. Cette affection touche aussi bien les hommes que les femmes, et l’origine est souvent multifactorielle» (Wikipédia). Contrairement à une croyance répandue, l’incontinence urinaire ne fait pas partie du processus normal de vieillissement.
«L’incontinence urinaire touche un quart des femmes et 10 % des hommes. Les causes de ce trouble peuvent être nombreuses : chirurgie de la prostate, problème neurologique, certains médicaments, mais aussi un affaiblissement des muscles du plancher pelvien, ou périnée» (passeportsante.net).
De 10 % à 30 % des personnes âgées vivant à domicile souffrent d’incontinence. Elles sont de 30 % à 35 % en centre hospitalier et de 50 % à 60 % en hébergement de longue durée. «L’attitude souvent défaitiste des soignants, les fausses croyances, les préjugés et une approche palliative des soins d’incontinence» sont des facteurs précipitants ( www.msss.gouv.qc.ca > Documentation > Publications).
Il existe six types d’incontinence urinaire :
- d’effort. C’est la plus courante. Elle se manifeste lors d’épisodes de toux, d’éternuements, de rires, de sauts ou de transport d’objets. Les causes sont la grossesse, l’accouchement, la ménopause, la radiation pelvienne ou un traumatisme chirurgical.
- aiguë. C’est un besoin soudain d’uriner. Les causes sont les mêmes auxquelles se rajoute les maladies neurologiques ( maladie de Parkinson, sclérose en plaques).
- C’est une combinaison des deux précédentes. Les causes sont multiples.
- par regorgement. La vessie ne se vide pas bien. Les causes sont nombreuses (lésions de la moëlle épinière, diabète, maladies neurologiques, hypertrophie de la prostate).
- Il n’y a pas de problème du système urinaire. Les causes sont une déficience physique ou cognitive comme l’immobilité, la maladie d’Alzheimer ou une blessure à la tête.
- de réflexe. La vessie spastique se vide par réflexe lorsque la lésion à la moëlle épinière est au-dessus de la douzième vertèbre dorsale.
«Les femmes sont au moins deux fois plus nombreuses à souffrir d’incontinence urinaire que les hommes, et pour cause, leur périnée est plus fragile en raison de son ouverture vers le vagin» (passeportsante.net). La grossesse et l’accouchement peuvent empirer le relâchement du périnée.
Pour traiter l’incontinence, il est possible de faire des exercices du plancher pelvien ou exercices de Kegel. Des exercices pour muscler le périnée sont illustrés sur passeportsante.net > muscler le périnée contre les fuites urinaires, page trois.
La rééducation vésicale qui est un entraînement comportemental est une autre approche. Certains médicaments peuvent être efficaces. Le problème peut être multifactoriel. Une sage-femme, un médecin, une infirmière ou un kinésithérapeute peuvent être de bon conseil. À Sherbrooke, Cigonia, centre de réadaptation physique, se spécialise en rééducation périnéale (physiothérapie) et a été gagnant du prix Choix du consommateur 2020.
Billet # 270