La sardine, le poisson le moins pollué

sardine

«Un nombre croissant de poissons et certains crustacés ne sont plus consommables à cause des polluants qui contaminent les cours d’eau, les mers et les océans: mercure, PCP, plomb, cadmium, arsenic, pesticides, retardateurs de flamme.» (Jean-Marc Dupuis, Santé Nature Innovation). La sardine est le poisson le moins pollué.

Les Inuits du nord du Québec subissent les effets de la pollution du poisson. Grands mangeurs de poissons gras, ils ont été protégés des maladies cardiaques par les oméga-3 et le sélénium de leur alimentation. Une étude de 2015 montre que les jeunes Inuits qui avaient le plus de mercure et de plomb dans leur sang souffraient trois fois plus d’hyperactivité et avaient cinq points de quotient intellectuel en moins. (https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0048969714011395)

La moyenne de la population des pays industrialisés a les mêmes taux de mercure et de métaux lourds. Les polluants se concentrent et s’accumulent dans les tissus des organismes vivants tout au long de la chaîne alimentaire. «C’est ce qu’on appelle la bioaccumulation. Et c’est ce qui explique pourquoi la concentration de mercure est plus importante chez les gros prédateurs de la mer: thon, requin, espadon, mérou, etc. dont on déconseille la consommation.» (Gabriel Combris, PureSanté).

Voyons maintenant la sardine. Son nom origine de la Sardaigne; les Grecs avaient noté qu’elle était abondante dans ses eaux côtières. Elle mesure moins de vingt centimètres de long, a un ventre argenté et un dos bleuté. Elle vit en Méditerranée et en Atlantique (au nord, entre le Maroc et l’Europe et en zone tropicale devant le Sénégal et la Mauritanie).

Elle est riche en oméga-3 (AEP et ADH), en coenzyme  Q10 (antioxydant), en protéines complètes (neuf acides aminés essentiels) et en nutriments: calcium, phosphore, fer, sélénium, zinc, cuivre, vitamines B2, B3, B12 et D.

La sardine n’est pas contaminée au mercure mais est un contributeur de BCP (biphényles polychlorés), perturbateurs endocriniens interdits depuis 1986. Elle reste cependant le poisson numéro un recommandé par la Dre Rose Razafimbelo, nutritionniste célèbre.

La recommandation pour les oméga-3 était de manger trois fois par semaine du poisson gras. Elle est maintenant de deux fois par semaine au Québec et  d’une fois par semaine en France avec compensation avec des oméga-3 terrestres (graines de chia, graines de lin broyées, huile d’avocat, huile de caméline…)

Le sélénium présent dans les noix du Brésil se lie naturellement aux métaux lourds et limite l’intoxication quand nous mangeons du poisson; il en est de même pour la chlorelle, une algue détoxifiante. Réfléchissons, méditons, partageons la santecorazon.quebec.

Billet # 141

J'aime et je partage ce billet sur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *