L’espérance de vie
«L’espérance de vie humaine est un des indicateurs statistiques les plus utilisés dans le domaine de la prospective et des projections démographiques, et pour évaluer le niveau de développement et l’indice de développement humain d’un État ou d’une région du monde» (Wikipédia).
Presque partout, l’espérance de vie des femmes est plus importante que celle des hommes. Elle diminue avec les guerres, les épidémies et les catastrophes naturelles. Elle augmente avec les progrès de la médecine et du niveau de vie (hygiène, alimentation, vaccinations…).
«L’espérance de vie de 2017 représente le nombre d’années qu’une personne vivrait si elle était soumise tout au long de sa vie aux conditions de mortalité observées au cours de l’année 2017. Elle ne représente pas la durée de vie moyenne qu’auront dans les faits les enfants nés en 2017, car cette durée dépendra de l’évolution future de la mortalité» (Institut de la statistique du Québec).
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) nous fait part qu’entre les années 2000 et 2016 l’espérance de vie dans le monde s’est élevée de cinq ans et demi (66.5 ans à 72 ans). «Cette avancée s’explique en partie par la chute spectaculaire des décès d’enfants de moins de cinq ans, en particulier en Afrique subsaharienne, où des progrès ont été accomplis dans la lutte contre le paludisme, la rougeole et d’autres maladies transmissibles» (Agence France-Presse, 5 avril 2019).
En France, l’espérance de vie ne progresse plus depuis cinq ans (79.5 ans pour les hommes et 85.4 pour les femmes). Les maladies cardiovasculaires et les cancers sont les deux principales causes de décès. Et il ne faut pas oublier les épidémies de grippe et le tabagisme chez les femmes.
«Pour la première fois en 40 ans, l’espérance de vie n’a pas augmenté au Canada en 2017, plombée par une crise nationale des opioïdes qui annule les progrès marqués dans le traitement de plusieurs maladies [maladies cardiaques et infections]» (Isabelle Paré, Le Devoir, 31 mai 2019).
Et où se situe le Québec ? Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les Québécois se classent au sixième rang (80.6 ans), les Canadiens au douzième rang et les Américains au vingtième rang (76 ans). Les Québécoises sont au neuvième rang (84.2 ans), les Canadiennes au douzième rang et les Américaines au vingtième rang (81.1 ans).
De 2010 à 2017, les Québécois et les Québécoises sont au cinquième rang des pays de l’OCDE pour le gain d’espérance de vie à la naissance, les Canadiennes sont au neuvième, les Canadiens au seizième et au vingtième rang nous retrouvons les Américains et les Américaines.
«Dans plusieurs pays d’Occident, on constate un ralentissement de l’amélioration de l’espérance de vie, et des reculs, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni et certains États de l’Europe de l’Est» (Isabelle Paré, ibid.).
Le nombre de centenaires est en progression au Québec. «Le nombre d’aînés décédés au-delà de leur centième anniversaire se chiffre à plus de 750 en 2017, alors qu’on comptait moins de 300 décès de centenaires au tournant des années 2000 et moins de 100 jusqu’au milieu des années 1980» (l’Institut de la statistique du Québec). Au Québec, l’espérance de vie est parmi les plus élevées au monde.
Billet # 213