Substances naturelles à effet antibiotique

antibiotique

Il existe plusieurs substances naturelles qui peuvent avoir un effet antibactérien, antiviral et/ou antifongique. Ce peut être une partie de plante ou d’arbre, une teinture, un extrait, un oligo-élément, une huile essentielle ou un produit de l’abeille.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a révélé que l’antibiorésistance aux vrais antibiotiques est en phase ascendante et que ceci constitue un danger mondial. Cette antibiorésistance est le résultat de l’antibiothérapie abusive animale, des superbactéries présentes dans les hôpitaux, des prescriptions d’antibiotiques dans des infections virales et de la prévention faite pour prévenir les complications bactériennes dans certaines infections.

Ce billet s’inspire de deux textes du Dr Dominique Rueff les 6 et 13 octobre 2019 intitulés Antibiotiques naturels : il est temps de vous en procurer (https://www.lettre-docteur-rueff.fr). «Aucune des substances que nous allons citer n’a une action antibiotique et biochimique radicale semblable à celle que nous connaissons dans les antibiotiques de synthèse. On devrait plutôt parler de substances naturelles à effets “antibiotiques-like” que d’antibiotiques naturels» (D. Rueff, 6 octobre 2019).

Ces substances ont des avantages. Il n’y a pas d’antibiorésistance. La toxicité et les effets secondaires sont presque absents. Elles peuvent combattre de nombreux agents infectieux. Elles agissent sur le terrain de la personne et améliore ainsi son immunité. Et finalement «on peut les associer à des antibiotiques chimiques afin d’en augmenter l’effet, ou pour en diminuer les doses ou les durées de traitement» (ibid.).

La propolis d’abeille origine d’une résine, riche en composés biologiques, prélevée sur les bourgeons  et est efficace dans des infections respiratoires ou digestives. Le miel agit dans des infections respiratoires ou cutanées.

L’extrait de pépins de pamplemousse aide dans les infections du tube digestif (bactérie, parasite, champignon) et dans les infections urinaires. Il est utilisé en agriculture biologique et en jardinage (moisissure, mildiou, limace, puceron).

Le neem est un arbre indien. Il opère dans les infections cutanées, digestives et urinaires. Il est antiviral (variole, hépatite B, herpès). Il peut être employé en association avec des huiles essentielles contre des infections bactériennes, des mycoses ou comme répulsif anti-insectes.

L’extrait d’ail est vermifuge et contrecarre la croissance de 60 sortes de levures et 20 types de bactéries. Les feuilles d’olivier sont performantes contre les parasites digestifs.

Le Pau d’Arco (écorce de Lapacho) est compétent contre des infections bactériennes, virales, parasitaires ou fongiques à plusieurs endroits du corps. Une autre écorce la Una de Gato (griffe de chat) est à la fois antivirale et anti-infectieuse.

L’argent colloïdal, seul ou en association (cuivre-or-argent) est connu depuis plus de 6 000 ans. Il combat les bactéries, les virus et les champignons. Le champignon miraculeux (Reishi, Ling Zhi) a des propriétés antivirales.

En phytothérapie, sont reconnues les teintures de calendula, de bardane et d’échinacée. Le bourgeon de noyer s’emploie dans les infections cutanées et le clou de girofle est efficace dans les infections en rapport avec les dents. L’astragale est énergique contre les bactéries et les virus. L’échinacée d’Inde (andrographis) est cautionnée par l’OMS dans les infections respiratoires.

«Les huiles essentielles sont un sujet tellement vaste qu’il est impossible de les ignorer. [Citons] le ravintsara, le thym à thujanol, l’eucalyptus radié… mais il y en a beaucoup d’autres comme la menthe poivrée, la cannelle de Chine, le tea-tree, l’origan, la sarriette, etc» (D. Rueff, 13 octobre 2019).

Billet # 218

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