Les différents acides gras omégas
Dans la famille des acides gras essentiels, nous avons les omégas-3, les omégas-6, les omégas-7 et les omégas-9. Ils sont importants et différents. Lorsqu’ils sont en carence, les conséquences ne sont pas les mêmes. Ce billet s’inspire d’un article d’ Annick Moffat, naturopathe, paru dans la revue Fleurir, volume 8, no 1, hiver 2024.
- Oméga-3. Il est nécessaire pour la santé mentale, la fonction cérébrale et la santé cardiaque. Il réduit aussi l’inflammation. Il est présent dans les poissons gras, les graines de chia, les graines de lin, les noix et quelques huiles végétales. Lorsqu’il est en carence, se manifestent le déclin cognitif, l’humeur dépressive, la dégénérescence maculaire liée à l’âge, des problèmes cardiovasculaires et une inflammation augmentée.
- Oméga-6. Il contribue à la santé de la peau, l’équilibre hormonal féminin et la fonction cellulaire. Il se retrouve dans les huiles végétales, le tofu, les noix, les graines, les viandes et les oeufs. Une carence est rare car le régime alimentaire nord-américain est trop riche en oméga-6 comparativement à l’oméga-3, ce qui peut augmenter l’inflammation.
- Oméga-7. Il agit sur la santé de la peau, des muqueuses, des cheveux, de la vue et du système cardiovasculaire. Ses sources sont les avocats, l’huile d’olive, l’huile d’argousier et les noix de macadamia. En carence, le cholestérol et les triglycérides peuvent être plus élevés et des problèmes cutanés et digestifs sont possibles.
- Oméga-9. Il réduit l’inflammation, améliore la sensibilité à l’insuline et contribue à équilibrer le cholestérol. On le trouve dans l’huile d’olive, les avocats et les noix. Le corps peut produire des omégas-9. Donc, la carence est rare. Mais un apport adéquat est bénéfique.
Les omégas-3 végétaux (lin, chia, noix) sont bénéfiques. Cependant, ils ne sont transformés par le corps qu’à 5 % à 10 % en EPA (acide eicosapentaénoïque) et DHA (acide docosahexaénoïque). Ces deux derniers, sont plus puissants et sont présents dans les poissons d’eau froide. Les plus riches sont les anchois, le hareng, le maquereau, les huîtres, la morue noire, le saumon, les sardines, l’espadon et la truite.
Les taux d’EPA et DHA varient chez les humains. Ils sont meilleurs au Japon et en Corée, un peu moins bons en Espagne et en Norvège, intermédiaires aux États-Unis, en Europe et au Canada et indésirables chez les végétaliens et les militaires américains.
“Dans la symphonie de la nutrition, les omégas s’harmonisent pour créer une mélodie de bien-être. atteindre l’équilibre, que ce soit grâce à diverses sources alimentaires ou à des suppléments, est primordial…Il s’agit d’orchestrer une symphonie de nutriments qui résonne avec notre bien-être” (A. Moffat, Ibid.).
Billet # 317