Oui! Oui! Vous savez déjà que les huiles essentielles nous sont bénéfiques car elles ont notamment des actions anti-infectieuses, antibactériennes, anti-inflammatoires et anti-douleur. Mais elles agissent aussi sur nos récepteurs olfactifs que nous avons…partout dans notre corps.

En effet, les chercheurs ont découvert des récepteurs olfactifs sur la peau, dans le foie, les intestins et la prostate (S. Manteniotis, Cell Death Discovery, 2016). Xavier Bazin, journaliste scientifique, le rapporte dans www.olfactothérapie.com, les récepteurs olfactifs de l’intestin et dans la Lettre essentielle santé du 29 juin 2019 intitulée Avez-vous un nez dans l’intestin ?

En respirant certains produits présents dans les huiles essentielles nous pouvons activer à distance nos récepteurs olfactifs localisés à différents endroits de notre corps. La première mention de ces récepteurs dans l’intestin a été faite en 2007 (T. Braun,Gastroenterology, mai 2007. Ils contrôlent la production de sérotonine dans l’intestin.

«Pourquoi c’est intéressant ? Parce que de nombreux problèmes de santé sont liés à un problème de santé dans notre intestin : diarrhées, constipation, nausées, intestin irritable…et même diverticules et cancer du côlon !» (Xavier Bazin). Sans oublier la dépression qui survient souvent par manque de sérotonine. Et nous savons que la sérotonine dans notre corps est produite majoritairement par notre intestin et non notre cerveau.

Toujours en recherche, la production de sérotonine dans l’intestin a été multipliée par dix par des molécules odorantes de thymol (thym), d’eugénol (clou de girofle) et de bourgeonal (muguet) (Xavier Bazin).

Une odeur extraite du bois de santal a été appliquée sur la peau (D. Busse, Journal of Investigative Dermatology, novembre 2014). «Ils ont rapporté une hausse de prolifération cellulaire de 32 % et une migration plus rapide des cellules de la peau de près de 50 %…deux phénomènes qui accélèrent la guérison des blessures ! (Xavier Bazin).

L’arôme de santal a été étudié chez des personnes atteintes de leucémie myéloïde chronique (S. Manteniotis). «[Il] a activé les récepteurs olfactifs OR2AT4…et là aussi, cela a réduit la prolifération des cellules cancéreuses et conduit au suicide (apoptose) bon nombre d’entre elles ! Pour les chercheurs qui ont mené l’étude, cela ne fait aucun doute : “Ce mécanisme offre de nouvelles options thérapeutiques pour le traitement de la leucémie myéloïde chronique”- un cancer jusqu’à présent incurable ! (Xavier Bazin).

En 2015, Le professeur Hanns Hatt a appliqué en laboratoire du citronellal originant de l’huile essentielle de citron sur des cellules cancéreuses du foie. Beaucoup sont mortes par apoptose grâce au récepteur olfactif OR1A2 (https://www.ncbi.nih.gov/pubmed/25513961).

En 2009, le bêta-ionone, présent dans beaucoup d’huiles essentielles, a activé un récepteur olfactif de la prostate et a stoppé la progression de cellules cancéreuses (E. M. Neuhaus, Journal of Biological chemistry, juin 2009. «Comme le grand Dr Jean-Pierre Willem, je pense vraiment que les huiles essentielles seront la médecine du 21^ème siècle !» (Xavier Bazin).

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Billet # 203