La choline

La choline

«La choline est un nutriment essentiel initialement classé dans le groupe des vitamines B. Chimiquement la choline est un alcool aminé et est aujourd’hui classée comme bétaïne. Elle peut également être synthétisée par le foie, quoiqu’en quantités insuffisantes» (Wikipédia). Elle est un nutriment vital, mais la vaste majorité de la population n’en consomme pas suffisamment.

Ce nutriment essentiel possède de nombreuses fonctions dans notre corps. Il agit au niveau du foie. Il aide à l’élimination des toxines et du cholestérol amoncelés dans le foie. Il prévient donc la stéatose non alcoolique bénigne, c’est-à-dire, la maladie du foie gras. La choline assiste le foie pour évacuer l’alcool et prévient ainsi la survenue de la cirrhose.

Elle préserve la santé cardio-vasculaire. Associée aux vitamines B6, B9 et B12, elle renforce les parois des vaisseaux sanguins. Elle agit contre les palpitations cardiaques, les maux de tête, les maux d’oreilles et les vertiges.

Elle protège nos cellules. Elle «intervient directement auprès des phospholipides, principaux constituants de nos membranes cellulaires. Elle rentre dans la synthèse de nos cellules et leur permet de maintenir une solide structure qui saura résister aux attaques extérieures» (E. Müller, Neo-nutrition, La choline, un alcool aminé vital pour votre cerveau, 23 septembre 2020).

Les fonctions intellectuelles au cours du vieillissement sont directement corrélées à l’assimilation de la choline (https://academic.oup.com/ajcn/article-abstract/110/6/1416/5540729). Elle lutte contre la dégénérescence du cerveau et réduit de 28 % le risque de développer une démence.

La choline est partie intégrante de l’acétylcholine. Ce neurotransmetteur travaille dans le stockage de la mémoire et le contrôle musculaire.

Des chercheurs de l’Université de Biodesign en Arizona ont établi un lien entre la choline et ses effets bénéfiques sur la maladie d’Alzheimer (https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/acel.13037)

(https://asunow.asu.edu(20190927-study-common-nutrient-supplementation-may-hold-answer-alzheimer%E2%80%99s). «Les tests effectués sur des souris femelles atteintes de la maladie d’Alzheimer révèlent que les rongeurs ayant reçu une alimentation abondante en choline durant leur vie voyaient leur mémoire s’améliorer. Il s’agit de la mémoire directement chargée d’enregistrer les informations relatives à l’espace environnant et à l’orientation. Souvent comparée à un “GPS” cérébral, elle participe également à la mémoire à court et à long terme» (E. Müller, ibid.)

(https://www.santelog.com/actualités/memoire-spatiale-et-si-lenvironnement-change-que-fait-notre-gps-cérébral).

Sauf les plus jeunes, 90 % de la population semble carencée en choline (https://academic.oup.com/nutritionreviews). Il n’y a pas d’apport nutritionnel recommandé (ANR). L’Institut de Médecine des États-Unis a établi un apport suffisant : pour l’homme, 550 mg/j ; pour la femme, 425 mg/j (https://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/160817).

Voici la teneur en choline (mg/100 g) d’aliments riches en choline : foie de boeuf 356, oeuf 147(jaune d’oeuf non cuit), germe de froment 150, soja 120, porc 100, pois chiches 99, saumon 70 à 100, brocoli 40 et noix 40 (https://ods.od.nih.gov/factsheets/Choline-HealthProfessional).

La choline se retrouve aussi comme supplément. «En chimie, les termes “phosphatidylcholine” et “lécithine” sont synonymes ; ils désignent la même substance…La proportion de phosphatidylcholine dans la lécithine varie d’environ 25 % dans la lécithine en granules à 96 % dans la lécithine standardisée en phosphatidylcholine…La lécithine en capsules, en gélules ou sous forme liquide en renferme généralement plus de 60 %» (Wikipédia).

Billet # 269

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