Où se cache le bonheur? 2ième partie
Nous avons vu dans un précédent billet que les événements de notre vie sont responsables à 10% de notre bonheur et notre génétique à 331/3%. Nous avons examiné le bonheur au niveau de notre cerveau, de notre corps et de notre coeur. Examinons maintenant l’épigénétique.
Wikipédia la définit comme la discipline de la biologie qui étudie les mécanismes moléculaires qui modulent l’expression du patrimoine génétique en fonction du contexte. Nous ne sommes donc pas condamnés par nos gènes au bonheur ou au malheur car l’expression des gènes peut être modifiée par des facteurs de l’environnement.
Philip Gorwood affirme: De plus en plus de travaux montrent combien l’environnement précoce peut modifier à long terme, parfois de manière stable, l’expression du génome. On comprend alors toute l’importance des trois premières marches de la pyramide des besoins d’Abraham Maslow: les besoins fondamentaux, le besoin de sécurité, le besoin d’être aimé.
Une bonne part des gens heureux dépend de leurs aptitudes à
❖ s’accepter tels qu’ils sont
❖ contrôler leur vie
❖ avoir des contacts positifs avec les autres
❖ avoir le sentiment d’être épanouis
❖ se projeter positivement dans le futur.
Nous nous situons encore dans les besoins de Maslow: être aimé, aimer, se réaliser. Une autre aptitude est celle d’être capable d’entrer dans la zone ou le flow: l’absorption totale d’une personne dans son occupation, avec une cohérence de ses émotions à la tâche accomplie. Ce peut être en sport, en éducation, en ergothérapie, en séduction, en spiritualité…
Le bonheur n’est pas l’opposé de la souffrance. Les mots qui le décrivent sont nombreux:
état de grâce contentement
plénitude félicité
joie béatitude
sérénité nirvana
satisfaction ravissement
bien-être se sentir bien
être heureux
Au point de vue endodermique (billet # 13), le bonheur se mesure en sensations et émotions positives; nous sommes dans l’affectif. Au point de vue ectodermique (billet # 10), le bonheur se dose par des questions sur l’autonomie, le contrôle, la quête de sens; nous sommes dans le cognitif. Au point de vue mésodermique (billet # 16), le bonheur se vit dans les ondes de la compassion, de la sollicitude, de la gratitude et du pardon; nous sommes dans les sentiments.
Ces sentiments nous font vivre la mère de tous les bonheurs, la joie. Après avoir vécu en tant que personne, société et planète la biosphère, puis la noosphère, nous réalisons la prochaine étape de notre évolution, la kardiosphère. Nos cinq cohérences (cardiaque, respiratoire, intestinale, musculaire et cérébrale) s’entrelacent et fusionnent. Nous sommes alors prêts pour manifester la causalité descendante, le saut quantique, la non-localité quantique et la hiérarchie enchevêtrée.
Billet # 41