Où se cache le bonheur? 1ière partie

cerveau

Le bonheur! le bonheur! Où se cache-t-il? Est-t-il à l’extérieur de nous dans les événements que nous vivons? Ou à l’intérieur de nous dans notre cerveau? nos gènes? notre corps? notre coeur? Ou encore dans l’évolution de notre espèce? Dans la satisfaction de nos besoins? Dans la manifestation d’une de nos cinq cohérences? Dans l’avancement sur le chemin de conscience vers notre essence? Et si toutes ces réponses étaient vraies?

La première partie de ce billet s’inspire de l’article Le bonheur, mais où se cache-t-il? paru dans Science et Vie # 1181 février 2016. Commençons par les événements extérieurs. Une femme qui devient enceinte élève son niveau de bonheur pendant sa grossesse, la période de la naissance et l’évolution de l’âge de son enfant jusqu’à trois ans. Par après, le bien-être revient à son niveau antérieur.

En ce qui regarde le mariage, l’effet positif débute deux ans avant, culmine au mariage proprement dit et revient à son taux de base deux ans après. En France, le bonheur est atteint grâce aux enfants (36%), à la famille (30%), au travail (22%), au couple (17%), aux loisirs (13%), à la santé (9%) et à l’argent (4%). Plus de 80% sont heureux, certains plus que d’autres mais les événements de la vie ne compte que pour 10% dans les variations du niveau de bonheur.

Déplaçons nous à l’intérieur de nous et débutons par les gènes. Les jumeaux identiques, qui ont le même matériel génétique, déclarent dans des études exactement le même niveau de bonheur quels que soient les événements malheureux ou heureux que chacun a vécu dans sa vie. Sommes-nous préprogrammés à un certain niveau de bonheur? Oui à 331/3% selon Philip Gorwood, Directeur de l’unité Vulnérabilité aux troubles psychiatriques et addictifs, hôpital Sainte-Anne, Paris: “En gros, près d’un tiers de ce qui explique la variabilité d’à peu près n’importe quel trait humain est dû à des facteurs génétiques.”

Poursuivons dans notre corps avec les hormones. La dopamine favorise la plasticité et nous permet de nous adapter aux nouveautés. La sérotonine diminue notre réactivité au stress et nous aide à fuir le danger. La noradrénaline augmente la dépendance à la récompense et le fait d’anticiper le plaisir favorise la satisfaction des besoins (primates frugivores). L’oxytocine est l’hormone de l’empathie; elle favorise le bien-être, l’attachement aux autres et le calme; elle diminue l’anxiété et le stress.

Chez des femmes très heureuses l’hormone du stress, le cortisol, est abaissée tout comme le fibrinogène qui entre dans la formation des caillots et le bon cholestérol (HDL), protecteur du système vasculaire est élévé. Dans une autre étude, le coeur réagit aussi au bonheur: le rythme cardiaque est plus lent et la pression artérielle systolique plus basse.

Dans le cerveau, “Le bonheur n’est pas un concept qu’on utilise tel quel” (Mathias Pessiglione). Les biologistes parlent en termes d’humeurs positives; les neurobiologistes, de “l’état dans lequel se trouve quiconque se réjouit à l’avance de ce qu’il va vivre.” Des zones précises du cerveau ont un rapport avec les sensations de bien-être, de plaisir et de désir.

Dans un prochain billet nous allons poursuivre sur le bonheur avec l’épigénétique, les besoins de l’homme selon Maslow, les aptitudes, le flow, les cohérences, l’effet placebo et le mésoderme. Réfléchissons, méditons, partageons la santecorazon.quebec.

Billet # 40

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