Le puissant thé vert
Le thé vert est puissant pour nous garder en santé. Il n’est pas qu’une boisson à la mode. Il contient des polyphénols antioxydants, des oligoéléments, des vitamines, des minéraux, de la caféine, des acides aminés et de la théanine. Et tous ces constituants agissent en synergie. Le présent billet s’inspire d’une revue faite par Dr Dominique Rueff et parue les 17 et 25 janvier 2020 (www.lettre-docteur-rueff.fr).
Le thé vert est la deuxième boisson la plus consommée au monde, après l’eau. Il a été étudié dans plus de 2 000 études. Il contient trois familles d’antioxydants, ce qui en fait la boisson à la plus forte activité antioxydante. Il participe à la prévention et au traitement de plus de 60 maladies et affections.
Partout où l’on consomme du thé vert, les taux de différents cancers sont moins élevés. Par exemple, le taux de cancer du poumon diminue de 45 % chez les fumeurs qui boivent du thé vert (https://www.ncbi.nlm.nlh.gov/pubmed/29429153). Selon le professeur Beljanski, plusieurs thés ont des propriétés plus particulièrement anticancéreuses et ceux-ci sont récemment commercialisés dans l’Onkotea (https://www.natural-source.com/eu/onkotea.html?_store=eu.fr).
Passé 55 ans, les buveurs de thé ont 50 % moins de risques d’avoir des fonctions cognitives qui déclinent. Des effets positifs sont notés sur les performances cognitives et la mémoire de travail (https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/mnfr.201200035). L’éveil, la concentration et la mémoire sont améliorés (A. Schmidt, psychopharmacology, octobre 2014).
Le thé vert prévient les maladies cardiovasculaires. Il retarde l’accident cardiovasculaire ou la maladie coronarienne chez les gens de 50 ans de 1.41 an et leur permet de vivre 1.26 année de plus. Une consommation de thé vert pendant au moins trois semaines fait baisser la tension artérielle (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18848434). Il inhibe l’agrégation des plaquettes et le facteur d’activation des plaquettes. Il abaisse le taux de cholestérol et son oxydation. Il diminue aussi l’absorption des graisses dans l’estomac et l’intestin.
Le thé vert diminue la glycémie. «Tout est question d’équilibre alimentaire, mais le thé vert peut contribuer à cet équilibre avec bien d’autres facteurs, notamment le régime méditerranéen et la consommation de nombreux fruits et légumes de saison, ainsi que des oléagineux (amandes, noix, etc.) et de bons acides gras comme l’huile d’olive et de colza» (D. Rueff, ibid.).
Le thé vert a des effets anti-infectieux. Bu après le repas, il réduit les risques d’empoisonnement alimentaire d’origine bactérienne, de carie dentaire et de gingivite. Il a des effets antiviraux en cas d’épidémies de gastroentérites, de rhinopharyngites et de grippes (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28902408).
Idéalement, le thé vert ne doit pas être infusé à une température supérieure à 600 C et pour plus de deux minutes. Il doit être bu sans lait, sucre ou miel. Les thés verts japonais sont recommandés car ils sont torréfiés lentement à basse température à la vapeur, puis séchés au soleil. Ils ont très peu de pesticides ou d’engrais chimiques et la radioactivité est contrôlée.
Billet # 237