Combien de pas par jour pour rester en bonne santé ? Tout se précise maintenant mais, de façon surprenante, il y a une limite inférieure et aussi une limite supérieure. Une équipe, dirigée par la chercheure kynésiologue A. E. Paluch de la University of Massachusetts Amherst (JAMA Network Open. 2021;4(9):e2124516. doi:10.1001/jamanetworkopen.2021.24516) a révisé les données de la cohorte the Coronary Artery Risk Development in Young Adults (CARDIA).

Au total, 2 110 participants, hommes et femmes, de race blanche et noire, âgés de 38 à 50 ans, ont porté un accéléromètre (ActiGraph 7164) durant une année, en 2005 ou 2006. L’étude s’est étendue sur une période de 10.8 ans en moyenne.

Les résultats ont été analysés en 2020 ou 2021. La cohorte a été divisée en trois groupes : ceux qui marchaient moins de 7 000 pas par jour, ceux qui avançaient de 7 000 à 9 999 pas par jour et ceux qui faisaient plus de 10 000 pas par jour.

Une réduction du risque de mortalité est observée, plus le nombre de pas augmente. Ceux qui marchaient 7 000 pas par jour ont vu leur risque de mourir prématurément diminué de 50 % à 70 % comparativement au groupe qui marchaient moins de 7 000 pas par jour.

Ceci se vérifie autant pour les hommes que les femmes, de race noire ou blanche et est valide pour toutes les causes de mortalité. Le bénéfice s’accroît encore jusqu’à 9 999 pas par jour, mais pas au-delà. Le plafond est atteint à 10 000 pas, marchés ou courus. Il n’y a pas de bénéfices supplémentaires en prévention de la mortalité ou des maladies à faire plus de 10 000 pas par jour.

Les recherches portent souvent sur les aînés. Cette étude confirme la nécessité d’augmenter l’activité physique quotidienne des adultes d’âge moyen. La marche est efficace aussi dans cette tranche d’âge (7 000 à 9 999 pas par jour). À noter que les pas comptés par l’accéléromètre sont calculés très précisément. l’évaluation peut dépasser de 15 % à 25 % celle faite avec une application de téléphone cellulaire ou d’une montre branchée.

Billet # 290