Le cancer: la guérison autrement

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Un homme de 76 ans se présente à l’hôpital pour des troubles respiratoires en évolution depuis deux mois. La tomographie axiale révèle une tumeur grosse comme une orange dans le poumon droit. Il s’agit d’un cancer du poumon à grandes cellules avec métastases aux ganglions chez un fumeur. Le pronostic est très réservé et un traitement de chimiothérapie et de radiothérapie est envisagé.

Le traitement n’a pas lieu; une tomographie révèle que la tumeur a régressé; la biopsie montre une grande quantité de cellules cancéreuses en train de mourir. L’année suivante la tumeur a disparu et les ganglions sont redevenus normaux. Sept ans plus tard, l’homme est en parfaite santé et sans aucune rechute. Ceci a été rapporté dans le Journal of Medical cases reports du 17 septembre 2015.

Ce billet s’inspire de la Lettre Santé Innovation de Jean-Marc Dupuis du 14 janvier 2017. Guérir d’un cancer du poumon est rare. Être en rémission d’un mélanome malin, d’un adénocarcinome rénal, d’un lymphome non Hodgkinien, de cancers du sang ou du neuroblastome chez l’enfant est plus courant. Une régression spontanée du cancer du sein est plus fréquente: un cas sur cinq (Arch Intern Med. 2008).

Existe-t-il un point commun entre toutes ces guérisons dites miraculeuses? La réponse est oui. Dans tous les cas de guérisons spontanées, une infection importante survient après que le cancer se soit installé. Le système immunitaire est alors fortement stimulé et les défenses naturelles réussissent à tuer les cellules cancéreuses.

Le Dr William Coley à New York avait noté, il y a plus d’un siècle, la disparition d’un cancer (sarcome) chez des patients atteints de scarlatine. La revue Nature a souligné l’efficacité de son pseudo-vaccin contre le cancer. Aujourd’hui, les normes de sécurité exigeraient un investissement financier très important et l’industrie n’en est pas là.

Il existe un autre moyen de combattre le cancer: la fièvre. Celle-ci est un moyen de défense efficace pour nous débarrasser des envahisseurs, virus, bactéries et autres germes. Mais, jusqu’à 410C elle affaiblit aussi le cancer. Cette nouvelle méthode de traitement s’appelle thermothérapie.

Chez des patients souffrant d’un cancer de la vessie, un groupe a reçu de la chimiothérapie et l’autre chimiothérapie et thermothérapie; le taux de rechute a été de 50% pour le premier groupe et de 17% pour le deuxième (J Clin Oncol. 2003).

Les infections et la fièvre sont des voies alternatives contre le cancer qui mériteraient d’être approfondies car les effets secondaires ne se comparent en rien à ceux de la chimiothérapie et de la radiothérapie. Dans le British Medical Journal, Peter H Wise affirmait qu’il y a trop de chimiothérapies (BMJ 2016).

La revue Alternatif Bien-Être consacre une partie de son numéro de février 2017 au cancer. Un abonnement à cette revue permet de recevoir le Grand Dossier Anticancer. Réfléchissons, méditons, partageons la santecorazon.quebec.

Billet # 85 

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