Cholestérol remet les pendules à l’heure 2ième partie
Me revoilà. Je continue de me mettre en valeur étant donné que j’ai mauvaise presse. En recherche, des chercheurs ont trouvé une molécule dérivée de moi qui s’appelle dendrogénine A (DDA). Elle est présente dans les cellules saines mais pas dans les cellules tumorales. Lorsqu’on met la DDA en présence de cellules tumorales cultivées en laboratoire ou de tumeurs implantées chez la souris, l’effet inhibiteur du cancer se manifeste.
Vous imaginez comment je pourrais être réhabilité si cette découverte se confirmait chez l’humain! Lorsque je suis bas, vous êtes à risque pour une infection virale, un cancer ou une maladie mentale. Ça se comprend parce que vos parois cellulaires ne sont pas performantes. Vos processus mentaux sont ralentis et vous êtes moins protégés contre la maladie d’Alzheimer. Je suis bas aussi dans la dépression majeure et le comportement suicidaire.
En prévention des infarctus et parce que le risque relatif était réduit de plus de 50%, les statines ont commencé à être prescrites. En réalité, le risque absolu n’était réduit que de 1%. Maintenant, un américain sur quatre consomme ce médicament.
Ce qui n’est pas connu c’est qu’il a plus de 300 effets secondaires sur la santé et au moins 28 modes différents de toxicité incluant myotoxicité (80 études sur les muscles), neurotoxicité (54 études sur les nerfs), hépatotoxicité (32 études sur le foie), troubles endocriniens (16 études sur les glandes), dommages cardiovasculaires (15 études), malformations congénitales des bébés (11 études), survenue de cancers(9 études), survenue de diabètes (8 études)…
En avril 2016, lors d’un congrès de cardiologie aux États-unis, il a été rapporté qu’une statine dans une recherche stoppée n’avait à peu près pas d’impact sur la santé cardiaque. Ce qui est important comme facteurs c’est l’histoire familiale, l’âge, le sexe, l’activité physique, l’hypertension, l’hyperactivité plaquettaire… et non le cholestérol.
Oubliez-moi car la majorité du temps je ne suis pas un facteur contributif important. Vous êtes vraiment sur la bonne voie si vous vous exposez au soleil, faites de l’exercice, contrôlez votre stress, dormez d’un sommeil réparateur, ne fumez pas et prenez de l’alcool modérément.
En plus, vous êtes gagnants si votre alimentation contribue à réduire l’inflammation chronique dans votre corps en optimisant votre niveau d’insuline. Par exemple, en remplaçant les aliments raffinés (riches en sucre raffiné, hydrates de carbone, glucose-fructose, acides gras trans) par des aliments entiers idéalement biologiques et disponibles localement.
Les viandes et les produits comme le lait et les oeufs d’animaux non confinés sont de meilleure qualité (alimentation plus naturelle). Éliminer les aliments sans gras ou faible en gras pour consommer de bons gras empêche la résistance à l’insuline (beurre, oeufs, huile de noix de coco, noix…). Prévenir un décès prématuré est possible en contrôlant la déficience en oméga-3 marins (krill entier déshydraté, poissons gras).
Les légumes et les fruits permettent de compléter l’apport en minéraux. Votre santé intestinale est optimisée par des aliments fermentés et des probiotiques. Enfin, votre hygiène buccale (brossage des dents deux fois par jour) diminue de beaucoup votre risque cardiaque.
Au final, je suis dans votre sang, je suis bénéfique pour votre santé; laissez-moi tranquille et oubliez-moi. réfléchissons, méditons, partageons la santecorazon.quebec.
Billet # 45