L’ail et ses bienfaits

ail

L’ail est apprécié pour ses qualités gustatives et médicinales. Il est une plante potagère vivace «dont les bulbes, à l’odeur et au goût forts, sont souvent employés comme condiment en cuisine. La partie consommée, la tête d’ail, se compose de plusieurs caïeux ou gousses d’ail.» (Wikipédia).

Il prend son origine en Asie centrale et était utilisé en Égypte il y a 5 000 ans. Son usage s’est étendu en Europe avec le retour des croisés et en Amérique avec Christophe Colomb. Pendant plusieurs centaines d’années, il s’est surtout cantonné en Acadie et en Louisiane.

Aujourd’hui, il existe plus de six cents variétés d’ail cultivées partout dans le monde, même au Québec, sauf en Arctique. On lui attribue 150 vertus thérapeutiques validées par plus de 3 000 études scientifiques. Gabriel Combris dans Pure Santé l’appelle «le polytechnicien des légumes».

L’ail est constitué de 64 % d’eau, 27 % de glucides, 6 % de protéines et 3 % de fibres. Il contient de l’allicine, un composé naturel hautement actif qui est aussi un antibiotique; s’y retrouvent aussi, des prostaglandines, des polyphénols et des flavonoïdes pouvant être bénéfiques pour la santé.

«Il a des effets hypolipidémiant, anticoagulant (tous deux ayant un effet contre l’athérome), antihypertenseur, chélateur (contre certains métaux lourds et toxines), antioxydant, immunostimulant et anti-cancer. L’utilisation médicinale est importante: des extraits d’ail sont ingérés pour des raisons médicales par un peu plus de 4 % de la population américaine et 10 % de la population australienne.» (Wikipédia).

L’ail est efficace pour réduire à la fois le cholestérol total et les triglycérides. (Tao Zeng, Journal of the Science of Food and a Agriculture, juillet 2012). Un extrait d’ail diminue les plaques d’athérome chez ceux qui ont un syndrome métabolique. (Suguru Matsumoto, The Journal of Nutrition, janvier 2016).

L’ail abaisse la glycémie et la mortalité due aux complications cardiovasculaires. (Martha Thomson, Int J Diabetes & Metabolism, 2007). Un extrait d’ail consommé pendant un an réduit la calcification des artères coronaires. (Matthew J. Budoff, Preventive medicine, 2004).

La protéine C-Réactive (CRP) est un marqueur inflammatoire dans le développement des maladies cardiovasculaires. Un extrait d’ail associé à la coenzyme Q10 diminue le taux de CRP dans le sang. (Irfan Zeb, Journal of Cardiovascular Disease Research, juillet 2012).

L’hypertension artérielle cause 50 % des accidents cardiovasculaires. Dans une étude touchant plus de 900 patients, l’ail a réduit la tension artérielle de façon significative. (Karin Ried, The Journal of Nutrition, janvier 2016).

En ce qui regarde le système immunitaire, l’ail le stimule; il diminue de plus de 70 % le risque de contracter des rhumes et des infections. (MP Nantz, Clin Nutr., juin 2012).

«Les personnes qui hésitent à consommer de l’ail en raison de ses effets sur l’haleine pourraient bien changer radicalement d’opinion. On peut masquer l’odeur de l’ail avec quelques gouttes d’essence d’angélique, en mâchant du cerfeuil ou du persil, ou encore en croquant quelques grains de café après le repas.» (Gabriel Combris, Pure Santé, janvier 2018).

Terminons avec un adage populaire: Pour que ça aille, il faut de l’ail. Réfléchissons, méditons, partageons la santecorazon.quebec.

Billet # 142

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