Le mauvais sommeil

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En 1960, la gent humaine dormait de sept heures à huit heures et demie par nuit. Maintenant, 50% des personnes dorment moins de sept heures par nuit pendant la semaine. Au Canada, 25% des hommes et 35% des femmes ont des difficultés à s’endormir ou à maintenir leur sommeil. Le taux monte à 40% chez ceux qui ont un stress élevé.

Ce sont des critères subjectifs qui définissent le mauvais sommeil, comme la difficulté à s’endormir, la durée courte du sommeil, sa continuité et son caractère récupérateur. Le mauvais sommeil augmente le risque de plusieurs maladies, réduit la productivité et est responsable d’accidents tant au travail que sur la route.

Au Canada, les personnes qui travaillent neuf heures ou plus par jour, ou celles qui sont stressées par le temps dorment 30 minutes de moins. Les parents de deux enfants et plus dorment 25 minutes de moins. Les individus qui ont un revenu de plus de 60,000$ dorment 40 minutes de moins. Les femmes faisant de l’exercice le matin dorment 20 minutes de moins.

Une bonne nuit de sommeil permet à notre corps de se reposer et de se recharger en énergie, à l’hormone de croissance de s’activer durant l’enfance et l’adolescence, à nos organes vitaux de se régénérer et à notre cerveau de bien intégrer les expériences de la journée.

Dormir moins de six heures par nuit pendant une semaine nuit à plus de 700 gènes du corps humain. Après une seule mauvaise nuit, nous mangeons de plus grosses portions et nous choisissons des aliments moins bons pour la santé. En plus de l’appétit et de la satiété, après une seule mauvaise nuit nous sommes plus susceptibles aux accidents et au rhume, notre apparence et notre attitude laissent à désirer, nous avons une perte de masse cérébrale et une plus grande émotivité, nous sommes moins concentrés et avons des problèmes de mémoire.

Lorsque le mauvais sommeil s’installe, il y a un risque accru d’obésité, de certains cancers, de diabète et de maladie cardiaque. Le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) est multiplié par quatre et la production de spermatozoïdes chez l’homme est diminuée de 29%. Le taux de mortalité est aussi plus élevé.

Comment améliorer notre sommeil? Elvea Pharma nous suggère d’abord de «restreindre le temps passé au lit au sommeil et aux activités sexuelles». Puis de rendre constantes les heures du coucher et surtout du lever.  Les siestes longues (plus de 20 minutes) sont à éviter pour ne pas fragmenter notre sommeil.

L’exercice physique est salutaire, mais pas en fin de soirée. Manger aux mêmes heures est bénéfique; le café, le tabac et l’alcool sont des excitants. Les conditions d’environnement ( bruit, température de la chambre, lit confortable) influencent aussi.

La rumination est proscrite: penser à nos problèmes au coucher provoque une tension nerveuse et une anxiété. Sachons nous relaxer et évacuer notre stress (méditation de pleine conscience). Le fait de bien dormir est atteint lorsque nous avons un endormissement facile, des nuits complètes sans réveil nocturne, un réveil naturel pour se sentir en forme toute la journée.

«Le seul signe véritable d’un sommeil suffisant est de se sentir en bonne forme dans la journée.» ( Elvea Pharma). Réfléchissons, méditons, partageons la santecorazon.quebec.

Billet # 79 

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