Les algues bleues, rouges ou bleues de l’Atlantique

Les algues nous aident à être en pleine santé. Elles concentrent la richesse des océans. Ce billet s’inspire d’une lettre de Garance Langlois, Lettre Essentielle Santé, Ce trésor (délicieux) de la côte Atlantique repousserait 34 maladies chroniques, 28 juillet 2023. 

Dans la richesse de l’océan, nous avons, de façon concentrée, l’iode, le phosphore, le potassium, le magnésium, le fer, le calcium… En plus des minéraux, les algues ont de bonnes vitamines et acides gras. Elles ont une biodisponibilité supérieure à beaucoup de plantes médicinales : ce qui veut dire que notre organisme assimile mieux et plus rapidement leurs nutriments. 

Les algues possèdent un super-pouvoir. Elles régularisent et normalisent le pH : le taux d’acidité de notre organisme. Si notre corps est trop acide, il s’ouvre aux maladies de civilisation. «Les déchets et les acides s’accumulent alors dans vos tissus. Vous entrez dans une acidose tissulaire, qui favorise à terme : 

  • reflux gastro-oesophagiens (RGO) ; 
  • douleurs articulaires et musculaires ; 
  • mycoses à répétition ; 
  • digestion difficile et déséquilibre de votre flore intestinale ; 
  • fatigue ; 
  • problèmes de peau ; 
  • inflammations (sinusite, tendinite, polyarthrite…) 

Et donc potentiellement, le déclenchement de maladies chroniques, dont les maladies auto-immunes !» (G. Langlois, Ibid.)  

Les algues bleues régularisent les gras dans notre sang. La chlorelle abaisse le taux de LDL (mauvais cholestérol) et la spiruline diminue le taux de triglycérides. 

Les algues rouges. Le lithothamne agit dans les fractures, les tendinites et les reflux acides. Il rétablit l’équilibre acido-basique car son pH est à 8. Il reminéralise notre ossature pour prévenir les entorses, les tendinites et l’ostéoporose. 

Les algues brunes (laminaires, varech). Elles sont particulièrement indiquées dans les troubles de la thyroïde. Elles ont un secret : le fucoïdane, un polysaccharide qui prévient le risque de cancers, particulièrement les cancers hormono-dépendants (prostate, sein). Il limite le développement de tumeurs et favorise la mort de certaines cellules cancéreuses (https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/mc.20654).  

Les algues ont l’étonnante capacité à détoxifier les métaux lourds dans l’organisme. Le Dr Klinghardt, médecin allemand exerçant aux Etats-Unis a fait un protocole de 3 mois pour ceux qui ont été exposés à des substances toxiques par l’alimentation, la pollution ou des soins dentaires (https://www.phytonut.com/blog/protocole-klinghardt-metaux-lourds/). Il allie, entre autres, les algues chlorelle et klamath a des plantes médicinales (ail des ours, coriandre…) 

En phytothérapie, les algues sont sous forme de gélules, en poudre, en tisane et en teinture mère. Il faut augmenter le dosage progressivement en étant suivi par un professionnel de la santé (phytothérapeute, naturopathe). 

En usage alimentaire, l’algue nori qui entoure les makis et les sushis est la plus connue. La laitue de mer apporte du magnésium et les wakamé, kombu et dulce, du calcium. 

En cosmétique. Les algues rouges hydratent et adoucissent la peau (la mousse d’Irlande). Skeletonma marinoi agit contre l’acné. Les algues bleues contrent le vieillissement cutané (la laitue de mer). 

Manger des algues pour s’assurer la pleine santé est un plus. 

Billet # 310

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