Révélations sur nos organes

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Nos organes cachent des secrets. La science avance à grand pas; avec des technologies de pointe et de nouvelles méthodes de recherche, des aptitudes inconnues et des fonctions inusitées ont été découvertes. 12 organes sont concernés: l’appendice, le cerveau, le coeur, le foie, les glandes surrénales, l’intestin, l’oeil, les poumons, le squelette, les testicules et l’utérus. Science et Vie d’août 2017 explore ce sujet dans un dossier de plus de 20 pages intitulé La vie secrète de nos organes.

Par ordre alphabétique, le premier organe revu est l’appendice. Ce diverticule intestinal n’est pas un vestige embryologique. Il est présent chez de nombreuses espèces de mammifères et a une valeur adaptative et deux fonctions. D’abord, il participe au système immunitaire par sa fonction d’organe lymphoïde (lymphocytes B et T); puis à l’adolescence, il se transforme en tissu rectal pour une raison inconnue actuellement. L’appendicectomie préventive est maintenant dépassée.

Notre cerveau se développe pendant 25 ans, puis décline. Faux. Notre cerveau possède deux pouponnières de neurones. Une première dans l’hippocampe ( régulation des émotions et formation des souvenirs) produit 700 nouveaux neurones par jour; une seconde se trouve dans le striatum (système de récompense et plaisir). La production est stimulée par les relations sociales, l’apprentissage et l’exercice physique quotidien.

À 50 ans, nous avons un coeur neuf. Les cellules du coeur (cardiomyocytes) se sont renouvelées sans l’aide de cellules souches à la vitesse de 1% à 2% par an. Le taux diminue et est à 0.5% après l’âge de 70 ans.

Notre foie s’occupe de traitement, de production et de stockage. “On sait depuis longtemps qu’il passe le plus clair de son temps à traiter les nutriments, à fabriquer des messages chimiques (hormones), des composants des tissus du corps (protéines), du liquide digestif (la bile), et à stocker du glucose et du fer.” Science et Vie. La découverte: plus il produit, plus il se dilate; son volume augmente de plus de 40% pendant le jour.

Nos glandes surrénales gèrent le stress (adrénaline et noradrénaline). Elles sont aussi directement reliées à des zones cérébrales qui contrôlent les muscles de la posture et du visage (sourire), l’humeur (dépression, méditation) et la reconnaissance d’une erreur. Par elles, le corps et l’esprit se communiquent.

La graisse sous notre peau et dans notre abdomen profond était considérée comme une réserve passive d’énergie. Aujourd’hui, il est reconnu que la graisse produit la leptine qui régule le métabolisme, active la réponse inflammatoire et la différenciation de cellules immunitaires. De plus, le grand épiploon est préventeur d’infections (pseudo-organes lymphoïdes).

Notre intestin n’est pas qu’un simple organe de digestion. Depuis dix ans, il est reconnu que notre microbiote (flore intestinale) influence notre personnalité, notre mémoire, notre longévité… (diabète, maladies inflammatoires, autisme…). Les bactéries comptent pour 10% de notre microbiote et les virus…90%. Ces virus sont des bactériophages et sont les véritables maîtres d’oeuvre de l’équilibre du microbiote.

Certaines cellules de notre rétine qui ne participe pas à la vision sont directement reliées à la zone du cerveau qui abrite l’horloge biologique. C’est ce qui permet à un aveugle de ne pas se déphaser (jour/nuit). Elles sécrètent aussi de la vasopressine pour la récupération après un décalage horaire.

Nos poumons sont l’organe central de la respiration. Dans nos poumons, nous retrouvons des cellules souches sanguines produisant des globules blancs, des globules rouges et des plaquettes. Nos poumons créent plus de 50% de nos plaquettes.

Le squelette a un rôle de structure et de réservoir de calcium. Au sein de l’os, les ostéoblastes produisent au moins trois hormones pour contrôler le métabolisme énergétique, la mémoire, l’alimentation et la reproduction.

Les testicules sont dotés de récepteurs du goût pour le sucré et l’umami (comme une sauce soja sans sel). Ces récepteurs sont responsables de la fertilité masculine. Lorsqu’ils ne fonctionnent pas les spermatozoïdes sont malformés et les hommes stériles.

Et nous finissons avec l’utérus. Pendant les menstruations, l’utérus se contracte et une partie des cellules de l’endomètre est expulsée par les trompes dans la cavité abdominale. Les cellules se déposent dans le ventre mais se promène aussi partout par  le système vasculaire et les vaisseaux lymphatiques. Des cellules immunitaires les font disparaître sauf dans l’endométriose (5 à 10% des femmes).

Réfléchissons, méditons, partageons la santecorazon.quebec. 

Billet # 117

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