Cinq éléments influencent notre niveau de bonheur: les émotions positives, le flow, les relations, le sens et l’accomplissement. Nous allons nous attarder sur la quête de sens. Le sens est «la destination des êtres humains et de leur histoire, la raison d’être de leur existence et de leurs actions, le principe conférant à la vie humaine sa valeur». (Noëlla Baraquin, Dictionnaire de philosophie).

Sens est aussi synonyme de fondement, de justification, de raison d’être et de valeur. «Cette notion de sens n’est pas sans rapport avec le sentiment de connexion à quelque chose de plus grand que soi, quelque chose qui nous englobe et nous dépasse, mais qui nous soutient aussi.» (Éric Dupont, La vie intégrale).

Mais où tout ceci se situe-t-il dans la pyramide des besoins du psychologue américain Abraham Maslow? Bernard dans Colibris-Nancy.fr/biblio revisite les six niveaux de besoins en besoins de base et besoins de croissance. Les besoins de base sont physiologiques (primaires et de sécurité) et psychologiques (appartenance et considération).

Plus haut dans la pyramide, les besoins de croissance sont spirituels et comprennent les besoins de réalisation et d’accomplissement de soi et les besoins spirituels. Ces derniers réfèrent à des valeurs au-delà de la personne, comme l’altruisme, l’utilité et le sens.

Selon Bernard, la satisfaction des besoins de base apporte du plaisir et la satisfaction des besoins de croissance est gratifiante et apporte du bonheur. Cette dernière est insatiable et ne connaît pas de repos à partir du moment ou nous en prenons conscience. Et cela, même si un des besoins de base, physiologique ou psychologique, demande à être rempli.

Un compte rendu de 200 entrevues de personnes de 60 à 106 ans a été fait par Dr John Izzo dans son livre Ce qu’il faut savoir avant de mourir. Ces personnes avaient trouvé le bonheur et un sens à leur vie. Cinq principes découlent de ces histoires:

• Demeurer fidèle à soi-même et vivre en étant animé d’une intention.
• Ne laisser aucun regret derrière soi.
• Devenir amour.
• Vivre le moment présent.
• Donner plus que recevoir.

Notre bonheur est relié à notre génétique pour 50%, aux circonstances de notre vie pour 10% et à nos activités volontaires pour 40%. Indépendamment de nos antécédents et de notre vécu antérieur, nous pouvons changer les choses. En ce qui regarde le sens, l’amour, le don et la compassion sont primordiaux.

À ce sujet, les questions à se poser selon Jean Grondin, professeur de philosophie à l’Université de Montréal sont les suivantes:

• «Ai-je assez aimé?
• Ai-je assez fait comprendre à mes proches que je les ai aimés?
• Ai-je semé de l’amour et de la bonté autour de moi?»

Réfléchissons, méditons, partageons la santecorazon.quebec.

Billet # 138