Le régime méditerranéen
«Le régime méditerranéen, également appelé régime crétois ou diète méditerranéenne est une pratique alimentaire traditionnelle dans plusieurs pays autour de la mer Méditerranée caractérisée par la consommation en abondance de fruits, légumes, légumineuses, céréales, herbes aromatiques et d’huile d’olive, une consommation modérée de produits laitiers, d’oeufs et de vin, une consommation limitée de poisson et une consommation faible de viande» (Wikipédia).
Ce régime permet une plus grande longévité et une plus longue espérance de vie en bonne santé en préservant, entre autres, des maladies cardiovasculaires, du cancer, de la maladie d’Alzheimer et de la maladie de Parkinson. De plus, lors d’une fécondation assistée il améliore les chances de grossesse.
Il n’est pas l’apanage d’un seul pays mais bien de plus d’une vingtaine autour de la Méditerranée. Il se compose d’une alimentation importante et quotidienne de fruits, de légumes, de légumineuses, de céréales et d’eau. Une consommation quotidienne d’huile d’olive et d’herbes aromatiques en fait partie.
Il en est de même pour «une consommation modérée et diversifiée de produits laitiers (produits issus de lait de brebis, de lait de chèvre et de lait de vache) variant d’une consommation quotidienne à une hebdomadaire» (Wikipédia).
La consommation d’oeufs (aux deux jours ou une fois par semaine) et de vin rouge (aux repas) est modérée. Celle du poisson (deux fois par semaine) est limitée et celle de la viande est faible.
L’olive est mangée par les Grecs depuis plus de 5 000 ans. Lorsqu’elle est cueillie en début d’automne, elle est verte et immature tandis qu’elle est noire à maturité complète. Elle est riche en antioxydants, en fibres, en vitamine E et en acide oléique (acides gras mono-insaturé) qui préserve la santé cardiovasculaire. Elle est cependant riche en sodium et doit être surveillée dans un régime hyposodé.
Marialaura Bonaccio, épidémiologiste et chercheure principale, rapporte dans le British Journal of Nutrition du 30 août 2018 une étude faite en Italie sur un groupe de 5 000 personnes de plus de 65 ans ayant adopté le régime méditerranéen pendant 8 ans. Même à cet âge il n’est jamais trop tard car le risque de mortalité a été diminué de 25 %.
Des chercheurs de l’University of East Anglia, Aberdeen and Cambridge ont suivi pendant 17 ans 23 323 adultes âgés de 40 à 77 ans qui s’alimentaient selon le régime méditerranéen. La Professeure A. A. Welch mentionne dans la revue Stroke du 20 septembre 2018 : «Les femmes les plus adeptes de ce mode alimentaire avaient 22 % de risque en moins de souffrir d’un AVC (accident vasculaire cérébral) comparées à celles qui y adhéraient le moins». Chez les hommes, c’était 6 %, n’ayant pas le même type d’AVC.
Dans une autre étude de l’Inserm et de l’Université de Montpellier parue le 8 octobre 2018 et impliquant 36 556 adultes, T. Akbaraly, chercheure en charge, nous révèle qu’après l’adoption du régime méditerranéen, le risque de dépression a diminué de 33 %. Le risque a augmenté chez ceux qui avaient une alimentation pro-inflammatoire, riche en acides gras saturés, en sucre et en produits raffinés.
«Un autre bénéfice probable de ce régime est lié à la façon de manger, au plaisir de manger, à la convivialité des repas, moments importants de sociabilité, oubliée ou négligée dans une bonne partie des pays occidentaux non-méditerranéens. Le “temps de manger” est pris, ce qui contribue aussi à une bonne mastication et à une meilleure digestion» (Wikipédia).
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Billet # 166