«Elles sont l’avenir de la médecine». Ainsi s’exprime Matthieu Conzales, éditeur de Mon programme Huiles essentielles dans la lettre de Santé Nature Innovation du 9 octobre 2018 (sante-nature-innovation.fr).

Il rapporte qu’une Américaine du Nevada est décédée d’une infection résistante aux antibiotiques. En effet, 26 antibiotiques différents avaient été essayés avant sa mort et aucun n’a réussi à la guérir (https://www.bbc.co.uk/news/health-38609553). «L’antibiorésistance tue 700 000 dans le monde chaque année» (M. Conzales).

Il en est tout autrement avec les huiles essentielles. L’huile d’origan détruit le staphylocoque doré, une bactérie redoutée par les hôpitaux (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5206475/). Cette huile est aussi efficace contre la salmonelle et l’Escherichia coli.

«L’huile essentielle de cannelle est probablement l’une des huiles antibactériennes les plus puissantes, active contre des souches telles que E. coli, Pseudomonas aeruginosa et Bacillus subtilis»(M. Conzales). Par ailleurs, 95 % des bactéries sont tuées par l’huile de thym à thymol.

Quant à lui, le chercheur Adnane Remmal a créé des complexes moléculaires en combinant des huiles essentielles à des antibiotiques. Ceux-ci pulvérisent les systèmes de résistance des superbactéries. En 2017, il a reçu le Prix de l’Innovation.  Dans la même ligne de pensée, l’huile essentielle d’eucalyptus potentialise l’effet du traitement antibiotique pour les infections urinaires.

Des hôpitaux en France à Rennes et à La Rochelle «intègrent désormais les huiles essentielles dans leur suivi des patients atteints du cancer. Aux Hôpitaux Civils de Colmar, le service d’oncologie utilise l’aromathérapie pour soulager les nausées, les troubles du sommeil et l’anxiété des malades» (Idem).

Au service d’hématologie du CHU de Poitiers, un hématome chez un patient a disparu de façon spectaculaire avec l’application d’huile essentielle d’hélichryse italienne (http://alexia-blondel.fr/2018/video-emission-envoye-special-france-2-les-he-au-chu-de-poitiers-pole-cancerologie/).

1. Conzales rapporte que l’huile de niaouli protège la peau des brûlures causée par la radiothérapie. L’huile essentielle de citron calme les nausées et les vomissements causés par la chimiothérapie. L’huile essentielle de lavande officinale accélère le processus de cicatrisation après la chirurgie. L’huile essentielle de romarin officinal agit sur la fatigue physique et celle de pin sylvestre sur la fatigue psychique.

Le blogueur Eric Müller, dans sa lettre de neo-nutrition.info du 4 octobre 2018, nous informe de ses trois huiles essentielles préférées. La première lui est efficace contre les maux de tête, les maux de ventre, les douleurs aux épaules et notamment les troubles digestifs, les jambes gonflées et la congestion nasale.

L’huile essentielle d’origan est la seconde. La liste d’effets positifs est très longue. Mentionnons qu’elle «est surtout réputée pour combattre les infections virales, bactériennes, fongiques, parasitaires et renforcer le système immunitaire» (E. Müller). La dernière est l’huile essentielle de lavande, reconnue pour «réduire votre niveau de stress, d’anxiété et de nervosité, limiter vos insomnies, vos sautes d’humeur et votre émotivité» (Idem).

Pour Pascale Gélis Imbert, docteure en pharmacie, phytothérapeute et aromathérapeute depuis 20 ans, l’usage des huiles essentielles n’est pas une mode passagère. Réfléchissons, méditons, partageons la santecorazon.quebec.

Billet # 171