En 2020, 19.3 millions de nouveaux cas de cancer ont été déclarés dans le monde et 10 millions de décès par cancer ont eu lieu. Les anomalies génétiques ne sont responsables que de 5 à 10 % des cas. Les facteurs environnementaux représentent, eux, 90 à 95 % des cas.

Les causes environnementales sont les suivantes :

• l’alimentation 30 à 35 %
• le tabac 25 à 30 %
• les infections 15 à 20 %
• les radiations, le stress, l’activité physique, les polluants environnementaux…

Dans le traitement conventionnel, l’alimentation doit contenir 1.5 g de protéine par kg de poids corporel par jour pour éviter la dénutrition. Le cancer amène un état inflammatoire qui favorise l’anorexie, la destruction de la masse musculaire et la perte de poids.

Dans Secrets de Nutrition, no 11 Avril 2021, six traitements alternatifs sont revus :

• le régime cétogène. Il comporte au moins 75 % des calories sous forme de gras (lipides) et produit des corps cétoniques. La tumeur étant avide de glucose, sa privation est délétère pour les cellules cancéreuses.
• le protocole métabolique du Dr Laurent Schwartz. Il associe l’acide alpha-lipoïque et la hydroxycitrate. Cela permet aux mitochondries de la cellule cancéreuse de fonctionner normalement et de ralentir la croissance du cancer.
• le jeûne thérapeutique. Les cellules cancéreuses souffrent de la privation de nutriments. De plus, les cellules normales sont plus résistantes à la chimiothérapie. Le régime imitant le jeûne réduit l’apport en calories, en protéines et en sucre.
• des citrates contre le cancer. Les citrates améliorent l’équilibre acido-basique en désacidifiant l’organisme. Plusieurs thérapeutes considèrent que le cancer ne peut se développer dans un milieu alcalin.
• des compléments alimentaires (nutraceutiques). Les plus prometteurs sont la curcumine, la quercétine, le resvératrol, le sulforaphane, le lycopène et la berbérine.
• le Xaventin (Avemar). C’est un extrait de germe de blé fermenté. Ce nutriment médical limite la progression du cancer et fait baisser le nombre de métastases.

«De nouvelles preuves indiquent également que le microbiote intestinal serait un carrefour important dans la relation entre l’alimentation et le cancer (M. Song, Gastroenterology, 2015, doi: 10.1053/j.gastro.2014.12.035). En effet, la flore peut produire des molécules bonnes ou mauvaises selon les bactéries et les éléments présents, et influer sur le risque de cancer» (Secrets de Nutrition, no 11 Avril 2021).

Billet # 303