La science de l’autoguérison

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«Si j’ai senti le besoin d’écrire cet ouvrage, c’est que la science exacte de l’autoguérison a rarement été présentée de façon compréhensible et fidèle». Ainsi s’exprime Jeremy Howick, philosophe, chercheur en médecine et directeur du Oxford Empathy Program de l’université d’Oxford, dans son livre Docteur Vous Les bases scientifiques de l’autoguérison. Ce billet s’en inspire. Le livre comporte dans sa bibliographie 484 références qui ne seront pas citées ici.

Nous sommes des créateurs et nos pensées sont réalisatrices. Nous devons écarter les pensées négatives. En voici des exemples : «j’ai déjà essayé et ça marche jamais» ; «les autres vont penser du mal de moi» ; «je peux faire telle chose, mais tout le monde peut le faire» ; «j’ai perdu mes clés, je dois perdre la mémoire» ; «espèce de nono !».

Comment s’en débarrasser ? Nous pouvons les écrire sur une feuille, froisser celle-ci et la jeter. Ou encore, il est possible d’envoyer les pensées négatives au diable. Une autre possibilité est d’écrire à soi-même une lettre de compassion.

L’EFT (Emotional Freedom Therapy) est une autre alternative : «même si je ne suis pas parfait, je m’accepte profondément et complètement». Tapoter le point karate en parlant renforce le message (santecorazon.quebec > blogue > recherche > Êtes-vous inversé ?).

Pour remplacer les pensées négatives, nous pouvons répéter des phrases positives. La plus célèbre est celle d’Émile Coué, psychologue et pharmacien : «Tous les jours,à tous points de vue, je vais de mieux en mieux».

«[L]es placebos agissent de trois façons principales :

  • Les effets curatifs du médecin. Quand un médecin réussit à calmer l’anxiété de son patient, il peut atténuer sa douleur ou sa dépression.
  • Les attentes. Quand on s’attend à un résultat positif (comme se sentir mieux), le système de récompense du cerveau s’active, déclenchant la production des antidouleurs naturels du corps, comme les endorphines…
  • Le conditionnement. Même si nous n’avons pas conscience d’avoir des attentes, notre système immunitaire peut avoir été conditionné à réagir d’une certaine façon quand le médecin nous donne un placebo» (J. Howick, Docteur Vous).

Dans le cortex prémoteur de notre cerveau, nous avons des neurones miroirs. Ils jouent un rôle dans l’apprentissage par imitation. Ils «auraient ainsi pour rôle d’éveiller l’empathie en abolissant la distance entre les individus. C’est pourquoi le neuroscientifique V. S. Ramachandran les a appelés les “neurones de Gandhi”» (ibid.).

«Faire preuve de gentillesse envers les autres peut être bénéfique pour la santé, tout comme être reconnaissant des gentillesses que les autres (ou la vie) nous ont faites» (ibid.). Une liste de 101 idées d’actes de bonté est disponible (https://www.naturalbeachliving.com/acts-of-kindness/).

«Mes études et d’autres montrent que la relaxation réduit le stress et améliore la santé, que la pensée positive active la pharmacie interne du corps pour soulager la douleur, la dépression et l’anxiété, que les bonnes relations sociales augmentent la longévité, que les soins d’un médecin empathique peuvent être tout aussi efficaces qu’un médicament miracle» (ibid.).

Le billet se termine par une citation du révérend Henry Melvill, chanoine de la cathédrale Saint-Paul à Londres : «Nous ne pouvons pas vivre seulement pour nous-mêmes ; mille fibres nous connectent avec nos semblables, et le long de ces fibres, comme le long de fils sympathiques, nos actions agissent comme des causes et nous reviennent comme des effets» (ibid.).

Billet # 225

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