Justin se raconte: «La Palice a raison».

hypoglycémie

«Justin, prendre en main son gouvernail, c’est être capable de se gouverner». Ainsi s’exprime La Palice, mon meilleur ami. Ici au cégep, il y a plein de bateaux sans gouvernail. Ils vont ici, ils vont là. Ils vont vite et n’importe où. Ils sprintent puis ils s’étouffent. Car ils s’alimentent de carburants flamboyants: boissons énergisantes, cafés, boissons gazeuses à l’aspartame, chocolat, cigarettes, drogues…

La Palice me dit aussi: «Quand on est toujours “On” on est pas souvent “Off”». Si le bateau navigue plus de 16 heures sur 24, de jour, de soir et de nuit, il n’est pas souvent en rade. Le moteur chauffe, la performance devient inégale. Un système d’urgence fait que le bateau est au ralenti, quelquefois souvent de jour. Il se fait alors ballotter par les vagues et dérive dans les courants.

La Palice me rajoute: «L’extérieur ce n’est pas l’intérieur». Plusieurs bateaux sont “in”: belles formes, peinture attirante, grâce dans le mouvement, accessoires griffés… Mais à l’intérieur, tout est encrassé et affaibli. Les différents constituants ne fonctionnent pas en harmonie et après un seul sprint le bateau est au ralenti pour plusieurs heures.

«De nos jours ça va de plus en plus vite. Avant ça allait plus lentement». Cette phrase de La Palice me fait me rappeler le film “La ligne verte”: au début du vingtième siècle, le rythme de la vie était beaucoup plus ralenti. Aujourd’hui tu suis sinon tu coules par stress, par dépression, par burn-out ou par accident. Mais avant de couler, tu peut sortir du courant et respirer plus profondément et plus lentement en ne pensant qu’à ta respiration. Et ceci pendant trois minutes trois fois par jour.

«Bravo Justin», me dit La Palice. «Régler son gouvernail, seul, c’est faisable». Je rajoute alors: si je mets un carburant à haut indice d’octane dans mon bateau six fois par jour ma performance va être bonne et stable. De plus, je ne serai plus à terre après un seul sprint. Et si je me réserve des périodes de relaxation de jour et une bonne période de repos la nuit, mon bateau ne vieillira pas prématurément.

C’est difficile quand on est un seul bateau, de faire tout ça. La Palice abonde dans mon sens: «Régler son gouvernail ensemble, c’est beaucoup plus facile». Les bateaux peuvent s’aider les uns les autres, s’encourager, partager du bon carburant, relaxer en groupe et se payer du bon temps.

Et c’est ainsi que sur les lacs et les rivières de l’Estrie on a vu plein de rassemblements et qu’on a entendu plein de chansons  et de rires. Les autres cégeps ont pris conscience de cet événement; la nouvelle de cette harmonie de bateaux a passé sur You Tube et Instagram et tous les bateaux du Québec ont embarqué, même ceux naviguant sur le fleuve Saint-Laurent. Tous les bateaux québecois prenaient en mains leur gouvernail. Tout un happening!

Réfléchissons, méditons, partageons la santecorazon.quebec.

Billet # 12

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