La sylvothérapie, un bien pour nous tous

sylvothérapie

Les arbres ont un pouvoir thérapeutique scientifiquement prouvé par des chercheurs japonais et autres. Ils peuvent nous améliorer et nous aider notamment dans les problèmes cardiovasculaires, les cancers et la dépression. Ils nous recentrent dans notre énergie car ils nous synchronisent avec la nature.

Les arbres nous aident dans notre quotidien en nous donnant des fruits (pêches, pommes, abricots, cerises), des fruits à coque (noix, noisettes, noix du Brésil) et des olives. Ils nous rafraîchissent par leur ombre, produisent l’oxygène que nous respirons et nous réchauffent en bûches de bois dans le foyer.

Délaissant le béton et le ciment, le bois redevient le matériau choisi pour la construction durable en Autriche, en Suisse et au Canada, particulièrement dans la province de Québec. Nous le retrouvons à l’intérieur dans nos lits, nos armoires et nos bureaux. L’aspirine vient de l’écorce de saule, la sève de bouleau sert pour des cures, et les pharmacopées traditionnelles mondiales sont basées sur plusieurs des 70 000 essences d’arbres existantes.

Par ailleurs, dans les années 1980, le Shinrin Yoku, que nous pourrions traduire par bains de forêts, a commencé à être pratiqué au Japon comme activité de loisir. Les effets sur la santé ont été si impressionnants que le gouvernement a décidé d’investir des centaines de millions de yens dans la recherche. Ceci est rapporté par le Professeur Y. Miyazaki dans le livre paru en avril 2018 intitulé Shinrin Yoku, Shinrin Yoku, le secret de santé naturelle des Japonais. Rodolphe Bacquet écrit «[Les chercheurs] ont découvert que la sylvothérapie permettrait de lutter contre :

  • les risques de cancer;
  • les maladies cardiovasculaires;
  • les ulcères et maux d’estomac;
  • le syndrome du côlon irritable;
  • la dysautonomie (dysfonctionnement du système nerveux autonome)
  • la dépression;
  • les troubles du sommeil;
  • la perte ou la prise de poids;
  • la difficulté à cicatriser;
  • les maux de dos, de nuque et d’épaules;
  • le rhume» (https://alternatif-bien-etre.com, 24 mai 2019).

Il poursuit dans une autre lettre datée du 28 mai 2019 : «Voici ce qu’ils ont découvert. Tenez-vous bien, c’est impressionnant. En forêt :

  • la concentration en cortisol salivaire diminue (le cortisol est une hormone libérée par les glandes salivaires dans les moments de stress);
  • la fréquence cardiaque ralentit;
  • la tension artérielle systolique et la tension artérielle diastolique diminuent;
  • le système immunitaire est plus performant : les cellules tueuses naturelles (lymphocytes NK) sont plus actives, ce qui augmente notre capacité à combattre les infections et les cellules tumorales;
  • l’activité nerveuse parasympathique double (c’est elle qui augmente dès qu’on est détendu) tandis que l’activité nerveuse sympathique diminue (à l’inverse, celle-ci augmente pendant les périodes de stress)».

Cette thérapie est devenue un antidote à de nombreux problèmes de santé et de civilisation causés par la vie urbaine. Au Japon, 63 centres de sylvothérapie sont opérationnels. Et qu’elle est la durée minimale pour profiter des bienfaits du contact avec la nature  ? Des chercheurs de l’Université d’Exeter en Angleterre, après une étude portant sur 20 000 sujets ont trouvé la réponse. Pour tout le monde (enfants, adultes, personnes âgées), le seuil est de deux heures par semaine, en une fois ou en plusieurs sorties.

Réfléchissons, méditons, partageons la santecorazon.quebec.com.

Billet # 201

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