La transpiration, ouf !

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La transpiration est normale et salutaire. Elle permet de réguler notre température, d’évacuer les sels et les électrolytes en excès et d’hydrater notre peau. Mais elle peut être excessive (hyperhydrose) selon les personnes, les maladies et les contextes. Quelquefois, assez pour nous mettre mal à l’aise.

Nous avons entre 1.4 et 4 millions de glandes sudoripares qui nous permettent de faire ce qui a été mentionné plus haut et aussi d’éliminer des toxines et des déchets organiques. La peau est un émonctoire tout comme le poumon, le rein et l’intestin.

Les glandes sudoripares eccrines sont présentes sur tout le corps, particulièrement sur la tête, la figure, la plante des pieds et la paume des mains. Les glandes sudoripares apocrines sont surtout à l’aisselle, à l’aine et autour du nombril. Elles produisent une transpiration grasse et odorante qui a une fonction sociale pour le bébé, l’homme et la femme.

La transpiration se manifeste lors d’exercice physique ou lorsque la température extérieure est chaude et humide. Les personnes en surpoids ou avec une forte masse corporelle vont suer plus facilement. En plus, plusieurs facteurs peuvent intervenir pour favoriser la transpiration : le stress, la fatigue, la douleur, les émotions, la peur, un choc émotionnel, le diabète, la ménopause, la production d’hormones, l’adrénaline et la crainte de sudation.

Plusieurs médicaments peuvent faire transpirer comme l’insuline, l’aspirine, les neurostimulants (Ritalin, Dexedrine) et plusieurs drogues (cocaïne, amphétamines). Il en est de même pour l’alcool, la caféine, le tabac et le piment car ils augmentent le rythme cardiaque et le métabolisme, produisant ainsi une augmentation de la température interne.

Nous perdons en moyenne par notre peau un litre d’eau par jour. Si la perte d’eau est supérieure, il s’agit alors d’hyperhydrose. Elle est qualifiée de primaire si elle survient aux aisselles, à la paume des mains et la plante des pieds. Elle est secondaire si elle est associée à des facteurs comme la fièvre, la maladie, les infections chroniques, les désordres hormonaux, les phobies et les crises d’angoisse.

Jean-Marc Dupuis, rédacteur de la lettre Santé Nature Innovation écrit le 11 juillet 2019 : «Les personnes qui transpirent intensément alors qu’elles ne font rien (en écoutant de la musique par exemple) ou sur des zones très ciblées du corps, doivent consulter un médecin. Cela peut être le signe d’une maladie rare comme le lymphome, la tuberculose ou le virus du sida».

Henri Michaud, rédacteur à Canal Vie affirme : «Il est possible de combattre la transpiration abondante et les odeurs qu’elle provoque en observant quelques règles de base. Il vous faudra :

  • vous laver au moins une fois par jour, deux ou trois fois si nécessaire, et bien sécher la peau;
  • changer de vêtement au besoin;
  • vous hydrater adéquatement;
  • éviter le port de vêtements synthétiques;
  • porter des couleurs claires et privilégier des tenues amples;
  • réduire la consommation de viandes, d’oeufs, d’oignons, d’épices et de fromage;
  • restreindre la consommation d’alcool, de café et de tabac;
  • vous épiler;
  • utiliser régulièrement un déodorant ou un antisudorifique efficace».

Les déodorants classiques peuvent être dangereux par la présence de paraben, d’aluminium et de produits chimiques. Certains ne contiennent que de l’alun d’ammonium (crystal). Le meilleur selon Jean-Marc Dupuis est le bicarbonate de soude alimentaire, appliqué directement aux aisselles. Il suggère une recette pour fabriquer un produit plus sophistiqué et parfumé (https://www.santenatureinnovation.com/en-cas-de-transpiration-excessive).

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Billet # 205

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