La vie spirituelle

vie spirituelle

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme que la vie spirituelle inclut les croyances personnelles, la spiritualité et la religion. Elle englobe huit dimensions :

  • l’espoir et l’optimisme,
  • le sens de la vie,
  • l’émerveillement,
  • la paix intérieure,
  • la plénitude,
  • la puissance spirituelle,
  • la connexion à un être ou à une force spirituelle,
  • la foi.

Une étude faite au Québec révèle que nous sommes illettrés spirituellement.

Il s’agit de l’étude Impact COVID-19, réalisée au printemps 2020. Un sondage a été fait auprès de 2 754 étudiants et employés du Réseau de l’Université du Québec. Christiane Bergeron-Leclerc, professeure à l’unité d’enseignement en travail social de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et codirectrice de l’étude Impact COVID-19 énonce : «Le spirituel vient améliorer notre bien-être de manière très marquée» (M. Allard, La Presse, 24 décembre 2020).

Les répondants, âgés de 18 à 80 ans, étaient entre autres athées, agnostiques, chrétiens, musulmans, bouddhistes. «La qualité de vie spirituelle des répondants à Impact COVID-19 est très modérée. Elle s’établit à 2.92 sur une échelle de 5, en se basant sur les critères de l’OMS» (M. Allard, ibid.). Jacques Cherblanc, professeur à l’unité d’enseignement en études religieuses, en éthique et en philosophie de l’UQAC et membre de l’équipe d’Impact COVID-19, souligne : «C’est le plus faible niveau de qualité de vie spirituelle qu’on retrouve dans les écrits scientifiques» (M.Allard, ibid.).

Christiane Bergeron-Leclerc nuance : «Même si la qualité de vie spirituelle est faible, c’est quand même un élément qui contribue aux autres dimensions de la santé. On peut toutefois imaginer que si on avait une qualité de vie spirituelle plus élevée, l’effet serait encore plus positif» (M. Allard, ibid.).

Cultivons notre capacité à s’émerveiller, l’espoir et la quête de sens de la vie. Ceci protège des problèmes de santé mentale, des épuisements et des dépressions. Une santé mentale positive est favorisée, promouvant l’optimisme et les projets.

«Marcher dans les bois, faire du yoga, pratiquer la méditation de pleine conscience, s’impliquer dans la communauté : tout cela peut contribuer au développement spirituel… Plus la qualité de notre vie spirituelle est bonne, meilleur est notre état de santé mentale en pandémie» (M. Allard, ibid.).

Billet # 280

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