Le verdissement de la Terre

verdissement de la Terre

La Terre devient de plus en plus verte. Eh oui ! Parmi la série de catastrophes arrivées ou appréhendées, la NASA a diffusé une nouvelle extraordinaire pour l’environnement (https://www.earthobservatory.nasa.gov/images/144540/china-and-india-lead-the-way-in-greening).

Pendant vingt ans, les satellites de la NASA ont photographié une à quatre fois par jour chaque mètre carré de la Terre. Presque partout, les zones vertes sont en progression et non en régression. Une carte a été construite qui exclut les zones déjà recouvertes de végétation; elle montre en vert les zones où la végétation progresse et en brun où elle régresse.

Malgré le fait qu’ils sont des pays très populeux, le mouvement s’est amorcé en Chine et en Inde.  Il s’est étendu mondialement, notamment au Canada, dans l’Union européenne, en Russie, En Australie, au Mexique, en Argentine, au Brésil, au Congo et en Indonésie.

«La prise de conscience des problèmes d’environnement est bien la cause de ce verdissement , avec des programmes un peu partout dans le monde de protection des forêts et de reforestation, ainsi que d’irrigation et de mise en culture de zones désertiques, permettant de créer de nouveaux climats favorables.

«Les zones vertes, y compris agricoles, dégagent, en effet, une forte humidité qui forme des nuages retombant sous forme de pluie, alimentant un cercle vertueux favorable à la végétation» (Jean-Marc Dupuis, sante-nature-innovation.fr, 12 mai 2019). Présentement, 33 % des zones vertes sont en expansion et 5 % en recul (Amazonie, Indonésie).

Le responsable de l’étude de la NASA sur le verdissement de la Terre affirme : «Au début, nous avons pensé que ce phénomène de verdissement était dû à un climat plus chaud, plus humide, et à l’effet fertilisant du dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Aujourd’hui, nous avons la preuve que les êtres humains contribuent aussi à rendre la Terre plus verte. Une fois que les gens comprennent  qu’il y a un problème, ils ont tendance à le résoudre» (Jean-Marc Dupuis).

Un ancien désert de sable en Arabie Saoudite produit maintenant, à chaque année, 400 000 tonnes de luzerne, 300 000 tonnes de maïs et 30 000 tonnes de foin (http://lesvoyagesetmoi.over-blog.com/2018/03/culture-intensive-dans-le-desert.html). Des centaines de millions de m3 d’eau sont pompées des nappes phréatiques pour réaliser ce miracle. Là comme en Inde, une surveillance est nécessaire pour éviter la surexploitation  et l’épuisement de la ressource.

«Bien entendu, le fait que la Terre soit globalement plus verte n’enlève rien à la gravité de la destruction des forêts tropicales et primitives, qui sont des écosystèmes uniques, irremplaçables, avec une biodiversité qui ne revient pas si on l’a détruite» (Jean-Marc Dupuis).

«L’image d’une Terre où la surpopulation entraînerait un recul rapide des zones végétalisées n’est plus d’actualité aujourd’hui» (idem). Réfléchissons, méditons, partageons la santecorazon.quebec.

Billet # 197

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