Les facteurs influençant l’Alzheimer

Alzheimer

L’âge avancé est le principal facteur de la maladie d’Alzheimer. Cette forme de démence est la plus courante (60 à 70 % des cas). Elle affecte la mémoire, la pensée, l’apprentissage, la compréhension, le discernement, l’orientation, le langage, le comportement et la capacité de réaliser des activités quotidiennes. Une prédisposition génétique est aussi possible.

D’autres facteurs sont liés au mode de vie, dont l’alimentation. Nous pouvons avoir de l’influence sur ces facteurs. Un seul type de nutriment ne suffit pas pour agir sur l’Alzheimer. Ce billet s’inspire d’une revue faite par Fabien Piasco (F. Piasco, Des régimes anti-Alzheimer ? Oui, ça existe !, Secrets de nutrition, No 14, juillet 2021).

L’oméga-3 DHA a un effet à long terme. Consommer du poisson gras une fois par semaine réduit de 60 % le risque de maladie d’Alzheimer.

La vitamine D protège nos neurones et ralentit la dégénérescence nerveuse chez les patients. Un manque de vitamine D accroît le risque d’avoir la maladie.

Des suppléments de vitamine E protègent les membranes des cellules cérébrales par des propriétés antioxydantes. La vitamine E et la vitamine C, ensemble, réduisent la prévalence et l’incidence de la maladie.

En agissant pour prévenir l’agrégation des protéines B-amyloïdes, le bêta-carotène et la vitamine A semblent être des molécules pour prévenir la maladie. Les vitamine A et E sont moins présentes dans le sang des malades.

Une carence en folates(vitamine B9) et en B12 précède l’apparition de la maladie.

Les polyphénols sont des composés antioxydants. Ils aident à prévenir le déclin de la mémoire. On les retrouve dans les végétaux, les fruits, les légumes, les épices, le thé vert et le jus de cerise. Ce thé et ce jus améliorent la fluidité verbale, la mémoire à court terme et à long terme.

Pour ne pas caraméliser son intérieur, il ne faut pas favoriser le phénomène de glycation. Il faut éviter les sucres superflus ou concentrés, les aliments raffinés ou ultra-transformés et ne pas faire griller, rôtir ou frire les aliments. Les cuissons douces sont favorisées avec des épices et des herbes aromatiques.

Les oxystérols (cholestérol oxydé) doivent être limités. «Il faut manger moins de charcuteries, de fromages, de viandes (surtout rouges) cuites à haute température, et beaucoup plus de végétaux et d’antioxydants» (Ibid.).

La flore intestinale, le microbiote, si elle est débalancée, joue un rôle dans le développement de la maladie.

Des régimes ont des effets prouvés contre la maladie :

le régime méditerranéen protège les neurones. Il «pourrait aussi abaisser le risque de déclin cognitif, de déficience cognitive légère et de maladie d’Alzheimer» (Ibid.)

le régime Dash «améliore la cognition globale et la mémoire verbale chez les adultes plus âgés et bénéficie au fonctionnement

cognitif chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer» (Ibid.)

le régime Dash-méditerranéen «est associé à de meilleures performances cognitives et à un moindre déclin cognitif» (Ibid.)

le régime cétogène car «les corps cétoniques protègeraient les cellules cérébrales du vieillissement» (Ibid.).

En résumé, plusieurs nutriments consommés concomitamment préviennent la maladie, ralentissent la progression de l’Alzheimer et même, peuvent stopper celle-ci.

Billet # 301

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3 réflexions sur « Les facteurs influençant l’Alzheimer »

  1. La maladie alzheimer aurait-elle un lien également avec la présence de particules d’aluminium dans le cerveau? On retrouve l’aluminium partout aujourd’hui comme dans les pesticides, le sel d’aluminium comme adjuvant dans certainsvaccins, l’alimentation comme les cannettes de boisson gazeuse, la cuisson avec des objets en aluminium, etc.

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