La vague du burn-out nouveau

burn-out

Cette expression est du Dr Dominique Rueff de France (D. Rueff, https://www.lettre-docteur-rueff.fr > Le-burn-out-nouveau-est-arrivé, 29 septembre 2022).

Le syndrome d’épuisement professionnel «peut se définir comme une situation de mal-être physique et mental lié à l’exercice de sa profession» (Id.) Il ne s’agit pas de la dépression ou du surmenage. Il peut comporter :

  • des troubles de sommeil
  • des difficultés de concentration
  • de l’anxiété
  • des problèmes digestifs
  • des douleurs musculaires
  • des problèmes cardiaques
  • de la détérioration des rapports humains
  • de la variation de poids
  • des troubles de la libido
  • de l’addiction
  • une situation de déni.

«Le matraquage médiatique tente de nous persuader que, même si tout va mal, rien n’est grave, ni le prix de l’essence ou du gaz (qui risque de manquer), ni celui des produits de première nécessité qui, à ce jour, a augmenté de près de 10 %, ni les restrictions d’eau, ni les salaires de misère pour des boulots de plus en plus dégradés… Et bien entendu, nous avons atteint “le pic de l’inflation” !» (Id.) Sans parler de la Covid.

Il ne faut pas oublier la pollution industrielle des sols, des océans et des rivières, la mort des poissons et des oiseaux et la pollution de l’air par les avions. «Bref, tout est « sens-dessus-dessous » et il y a bien de quoi perdre la raison et avoir besoin de rester au lit, de demander des arrêts de travail à répétition et finalement… de démissionner, à la recherche de boulots improbables, parfois plus précaires, mais souvent plus épanouissants. C’est tout cela, le “burn-out nouveau” !» (Id.).

En résumé, le monde est à l’envers. Les survivants heureux sont ceux qui ont une vie intérieure. Leur référence est intérieure. Ils sont en contact avec leur mésoderme. Ils sont connectés à leur cœur ou à leurs croyances. Ils savent s’arracher à la vie extérieure trépidante.

La première phase se réalise en étant seul, sans les médias sociaux, la télévision ou la radio. La personne va agir pour retrouver le plus souvent cette connection. Ce peut être par la méditation, la cohérence cardiaque, la prière, le yoga, la marche en pleine nature, le jeu avec les enfants ou les petits-enfants…

Le contact avec notre soi intérieur nous permet de nous retrouver, de diminuer le stress et d’être dans la position de l’observateur.

Billet # 300

J'aime et je partage ce billet sur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *