Les prébiotiques

prébiotiques

Oui, oui, les prébiotiques. Ils «sont des substances alimentaires composées généralement de glucides complexes,… étant définis comme un substrat qui est utilisé sélectivement par les microorganismes de l’hôte pour conférer des bénéfices sur la santé…Les prébiotiques peuvent également être des polyphénols ou des acides gras polyinsaturés» (Wikipédia).

Ils «sont des fibres qui continuent leur chemin [dans notre tube digestif] et qui sont digérées par fermentation par les bactéries [probiotiques] présentes dans notre gros intestin et, en particulier, dans notre côlon droit (caecum et côlon ascendant)» (J-M Dupuis, Santé Nature Innovation, 4 septembre 2022, Mangez plus de prébiotiques).

Ils se retrouvent dans les céréales complètes, les légumineuses (lentilles, fèves, haricots), les légumes et les fruits frais. Ils sont soit des fibres insolubles (lignines, son de céréales) ou solubles (pectines, inuline). Mentionnons que «les fibres sont microscopiques : elles proviennent de la paroi des cellules (cellulose, hémicellulose pectine, lignine) ou alors de l’intérieur même des cellules des fruits et légumes que vous mangez» (Ibid.).

Les prébiotiques nourrissent notre flore intestinale. Ils permettent que nos bactéries produisent des vitamines et des nutriments, du propionate pour gérer la satiété et de l’acide butyrique pour nourrir les cellules de la paroi du côlon pour éviter que beaucoup de substances passent dans le sang.

Ils aident à ce que les bactéries synthétisent de la vitamine K pour la coagulation du sang, pour protéger le système cardiovasculaire et pour diminuer la mortalité. Enfin, l’absorption du calcium et du magnésium est améliorée.

Une mauvaise flore intestinale provoque une mauvaise digestion et une diminution de tryptophane et de tyrosine. Le tryptophane est un acide aminé qui nous garde en santé longtemps et qui permet la fabrication de neurotransmetteurs comme la sérotonine (contrôle des pulsions) et la mélatonine (sommeil). L’acide aminé tyrosine permet la fabrication des neurotransmetteurs dopamine et noradrénaline (attention, combativité et humeur).

Une mauvaise flore intestinale peut être responsable de maladies cutanées, digestives, de la thyroïde, musculaires, articulaires, neurologiques, cardiovasculaires, respiratoires, précancéreuses du système immunitaire et métaboliques.

«Autrement dit, mal nourrir notre flore peut avoir pour effet d’altérer nos facultés intellectuelles, la maîtrise de nos pulsions, de nous rendre irritables et déprimés, et cela tout en augmentant le risque de contracter de nombreuses maladies» (J-P Curtay, Dossier de Santé et Nutrition, 2017, Soyez le bon jardinier de votre flore intestinale, c’est vital !).

Vive les prébiotiques ! 5 fruits et légumes par jour, c’est bon. 10 à 15, c’est encore mieux.

Billet # 299

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