L’infection urinaire

infection urinaire

“Une infection urinaire est définie par la colonisation des urines par des bactéries, ce qui se traduit le plus souvent par des signes infectieux urinaires.” (Wikipédia). S’il s’agit d’une cystite, une infection de la vessie, la fréquence des mictions augmente, l’envie est pressante d’uriner; de plus sont présents des difficultés à la miction, des brûlures et du sang.

Dans la pyélonéphrite aiguë, une infection d’un rein, se rajoutent fièvre, frissons, douleurs lombaires unilatérales, fatigue et courbatures. Dans l’urétrite, une infection qui touche le conduit qui relie la vessie au méat urinaire, il s’agit le plus souvent d’une infection transmissible sexuellement (ITSS); les plus communs sont la chlamydia et le gonocoque.

“Entre 20 et 50 ans, les infections sont 50 fois plus fréquentes chez la femme, mais après 50 ans l’incidence chez l’homme augmente nettement du fait de l’augmentation des maladies prostatiques, et le ratio est donc seulement 3/1 chez les sujets âgés.”

La femme enceinte est particulièrement vulnérable pour plusieurs causes: compression de la vessie et des uretères par l’utérus amenant un résidu post-mictionnel; hypotonie des voies urinaires par la progestérone; résistance diminuée aux bactéries par les oestrogènes; élévation du glucose dans l’urine; augmentation de la contamination bactérienne de la vulve et du périnée; urines plus alcaline.

Quels sont nos moyens de défense? D’abord le flux urinaire; il expulse les bactéries et rend plus difficile leur ascension vers la vessie et les reins. La surface très lisse de l’urètre et la forme des uretères et de la vessie leur nuisent. L’acidité de l’urine inhibe la croissance des bactéries. Des cellules immunitaires et des substances antibactériennes sont présentes dans la paroi de la vessie. Enfin, les sécrétions de la prostate nuisent à la multiplication des bactéries dans l’urètre. (PasseportSanté.net)

Comment prévenir l’infection urinaire?

  • Boire suffisamment (1.5 litre d’eau par jour)
  • Ne pas nous retenir d’aller aux toilettes
  • Nous essuyer dans le bon sens (de l’avant vers l’arrière)
  • Bien choisir nos vêtements ( pas trop serrés et qui respirent)
  • Faire attention aux excès de sucreries et de viandes
  • Surveiller notre transit intestinal
  • Consommer des canneberges (jus, concentré, poudre, gélules, fruits frais ou congelés) (François Mercier neo-nutrition.info)

Ce remède des Indiens d’Amérique contient flavonoïdes et anthocyanes qui préviennent l’adhérence des bactéries sur les parois du canal urinaire. “Un groupe international d’experts a réalisé une revue de plus de 150 publications scientifiques relatives aux propriétés de la canneberge. Ils ont confirmé qu’elle permet de réduire significativement le risque d’infections urinaires.” (Advances in Nutrition 2013, vol. 4).

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Billet # 130

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