Les acouphènes, une perception auditive fantôme

acouphènes

“Un acouphène, aussi appelé «tinnitus», est une sensation auditive non liée à un son généré par une vibration d’origine extérieure à l’organisme et inaudible par l’entourage. Le son perçu peut ressembler à un bourdonnement, un sifflement ou même à un tintement ressenti dans le crâne ou dans l’oreille, d’un seul côté ou des deux.” (Wikipédia).

10% de la population adulte est affecté. Au Québec, 700,000 personnes souffrent d’acouphènes dont 10% à un stade assez sévère. Il peut y avoir aussi nausées, vertiges, douleurs, pressions, perte d’audition ou intolérance aux bruits forts. Certains patients ont des pertes de concentration, des troubles du sommeil, de l’irritabilité et une baisse de la qualité de vie; à l’occasion, un état dépressif.

Mais quelle est la cause de cette déficience dans le système auditif? En fait, il n’y a pas de cause unique; citons l’exposition fréquente à des bruits excessifs, un bouchon de cérumen, une blessure (tête ou cou), des spasmes musculaires ou des problèmes vasculaires, des maladies systémiques ou locales (otosclérose, maladie de ménière, otites à répétition)…

Parfois, les acouphènes sont dûs à des médicaments: aspirine, antibiotiques, contraceptifs oraux, diurétiques, quinine, barbituriques et anesthésies générales.

“Il se peut que le fautif soit le plus simplement un bouchon de cérumen, cette cire molle et grasse sécrétée par les glandes sébacées qui tapissent le conduit auditif externe reliant le pavillon de l’oreille au tympan. Il joue avant tout un rôle protecteur, car il forme un système autonettoyant qui piège les corps étrangers, les poussières et les germes pour les évacuer vers l’extérieur.

Parfois la subtile machine de l’oreille se dérègle: le cérumen s’accumule, durcit et forme un bouchon. Nombre d’acouphènes relèvent de ce désordre qui altère l’acuité auditive, provoque des bourdonnements et autres sifflements ou irritations du conduit.” (Jean-Pierre Willem lettre-médecin-santé).

L’investigation comprend un test d’audition, une imagerie par résonnance magnétique (IRM) et parfois une tomodensitométrie. Malgré le questionnaire et les tests, une vraie cause n’est trouvée que dans 5% des cas.

“Comme pour les vertiges, il est nécessaire de dégager les cervicales (manipulations vertébrales ou ostéopathie), car les tensions musculaires du cou bloquent la circulation dans l’oreille interne et provoquent une hypertension du liquide labyrinthique.”(Jean-Pierre Willem). Et j’ajoute qu’une séance d’écoute crânienne en ostéopathie va permettre de desserrer le crâne et faciliter les micro-mouvements entre les différents os du crâne et de la face, particulièrement au niveau de l’os temporal et de la jonction temporo-mandibulaire.

Des médicaments contre l’acouphène comprennent les vasodilatateurs, les anxiolytiques, et les antidépresseurs avec une efficacité non démontrée…L’ensemble des études sur les «générateurs de sons», qui ont pour fonction de masquer l’acouphène ou de produire une adaptation, ne permet pas de conclure à l’efficacité de ces thérapies utilisées seule.” (Wikipédia).

La démarche miracle n’est pas encore trouvée. Réfléchissons, méditons, partageons la santecorazon.quebec.

Billet # 129

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