La méditation, un bien pour soi et les autres

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La méditation est une approche corps-esprit. Elle “permet essentiellement d’apprendre à mieux se connaître soi-même et de cultiver une manière d’être optimale, axée vers le bonheur et l’altruisme.” Ainsi s’exprime Matthieu Ricard, moine bouddhiste. Et il ajoute ensuite, c’est “éviter de devenir esclave du flot des pensées négatives qui inondent l’esprit.”

La méditation nous vient de l’Orient où elle est pratiquée dans un contexte spirituel ou religieux. Mais, tout le monde peut l’utiliser pour améliorer son bien-être et sa santé. De nombreuses recherches depuis 40 ans ont mesuré des bienfaits psychologiques et physiologiques.

“Diverses recherches ont montré que la méditation engendre des conséquences physiologiques, surtout caractérisées par le ralentissement du métabolisme (baisse des rythmes cardiaque et respiratoire, baisse de la production de gaz carbonique, diminution de la tension musculaire, ralentissement des ondes cérébrales). De plus, la relaxation et la réduction du stress que peut procurer la méditation pourraient avoir des bénéfices préventifs et thérapeutiques sur la santé.” (PasseportSanté.net).

Donnons quelques exemples: la qualité de vie des personnes atteintes de cancer est améliorée; les symptômes dépressifs des femmes atteintes de fibromyalgie sont diminués; les adultes ayant subi des sévices sexuels durant leur jeunesse sont aidés; le taux de réussite pour cesser de fumer est plus élevé; le stress et l’anxiété sont réduits; l’hypertension artérielle est diminuée; les troubles cardiovasculaires sont prévenus; les symptômes généraux de douleur chronique sont abaissés.

En neurosciences, avec l’aide de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) et l’électroencéphalogramme (EEG), plusieurs bénéfices ont été confirmés: la concentration et l’attention sont plus soutenues; les fonctions cognitives sont améliorées; plus de sentiments positifs (joie, curiosité, enthousiasme, fierté…) sont ressentis; la rumination mentale décroît et l’empathie envers les autres s’accroît; le bonheur s’amplifie. Le système immunitaire est plus performant. Enfin, les coût de santé sont réduits.

“Selon les différentes écoles, et elles sont nombreuses, la méditation peut se pratiquer debout, assis, en marchant, les yeux ouverts ou fermés, silencieusement ou en répétant un mot, l’esprit concentré sur une image ou non. Il ne semble pas exister de grandes différences dans les effets d’une forme par rapport à une autre, l’élément le plus déterminant étant une pratique assidue.” (PasseportSanté.net).

Le méditant régulier est de plus en plus souvent «ici et maintenant» ou en pleine conscience (mindfulness), que ce soit en mangeant, en marchant, en faisant le ménage, en jouant avec les enfants, en travaillant…

Contribuer à l’optimisation du vieillissement constitue une nouvelle motivation pour la méditation. Dans son livre «L’effet télomère» Elisabeth Blackburn, prix Nobel de Médecine 2009, place la méditation comme l’un des moyens d’augmenter la télomérase, cette enzyme qui protège l’extrémité de nos chromosomes et ralentit le vieillissement.” (Dominique Rueff, santé-nature-innovation).

Réfléchissons, méditons, partageons la santecorazon.quebec.

Billet # 128

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